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Le changement climatique : un bouleversement désastreux et irréversible nécessitant des actions concrètes de la part de tous

Sommaire

La réalité est inquiétante, les preuves scientifiques apportées par les chercheurs de renommée mondiale sont tombées et elles sont irréfutables. Les données recueillies sont alarmantes. Apparemment, le seuil critique menant à des modifications irréversibles des écosystèmes a été dépassé. Un phénomène naturel issu des activités humaines prend le dessus, provoquant le réchauffement global de la Terre : l’effet de serre, et présente d’autres conséquences désastreuses. Il est à l’origine de nombreux bouleversements climatiques à l’échelle mondiale. Des actions sont mises en œuvre pour les atténuer et permettre à l’humanité de connaître, encore pour ces prochains centenaires, une vie prospère, plus sûre et pérenne.

Changement climatique : de quoi s’agit-il ?

Le changement climatique fait partie des grands enjeux de notre siècle. Il représente un problème environnemental complexe qui aura des conséquences potentiellement catastrophiques au niveau planétaire si l’on n’agit pas dès maintenant. Il s’agit d’un phénomène conduisant à des modifications permanentes du climat à l’échelle mondiale. Il résulte d’une hausse des concentrations de gaz à effet de serre (GES) dans l’air. Ce phénomène naturel consiste à retenir une partie des rayons solaires dans une couche de gaz située dans l’atmosphère. Cette accumulation a pour effet une augmentation générale des températures moyennes, apportant un déséquilibre météorologique à travers le globe et les écosystèmes.

Aujourd’hui, ce dérèglement climatique fait référence au réchauffement climatique anthropique, c’est-à-dire causé par les activités humaines. Il représente une des plus grandes menaces qui planent sur le monde. En effet, de telles importantes variations de température ne peuvent qu’avoir des répercussions désastreuses tant sur la santé que sur l’environnement.

Les grands enjeux du XXIe siècle et la prise de conscience

Nombreux sont les enjeux de ce siècle, mais deux d’entre eux représentent les plus urgents, à savoir le réchauffement climatique et la limitation des ressources naturelles.

Le premier repose sur l’exploitation des énergies renouvelables afin de stopper les financements liés aux énergies fossiles. Cette démarche ayant en perspective le développement durable inclut le stockage et la maîtrise de l’énergie. Pour atteindre l’objectif de supprimer définitivement les impacts de l’activité humaine sur l’environnement, le déploiement des nouvelles technologies, la mise en place des aménagements intégrés au sein des milieux naturels et la réduction efficace des émissions de gaz à effet de serre sont inévitables.

Quant au deuxième enjeu, il consiste en la gestion efficace des ressources naturelles à disposition. Conjuguant la lutte contre le gaspillage et les pollutions avec l’aménagement du territoire par l’établissement d’équipements d’appui au développement et respectueux de l’environnement, il devient envisageable de répondre aux besoins du présent sans compromettre ceux des futures générations.

Les innombrables problèmes auxquels les dirigeants mondiaux font face aujourd’hui tels que les sécheresses intenses, les incendies abattant différentes espèces de faunes et de flores, les pénuries d’eau, la disparition de la biodiversité… les amènent à une prise de conscience. Plusieurs politiques et une série d’actions sont menées actuellement afin d’anticiper les dégâts, assurer une adaptation aux changements climatiques et limiter les pertes qui peuvent coûter infiniment cher si aucune manifestation n’est faite.

La lutte contre les changements climatiques nécessite un investissement personnel de la part de chaque citoyen. Pour les gouvernements et les entreprises, cette contribution s’accompagne d’un financement pour la transition vers une économie plus verte. Pour cela, il est essentiel qu’une coalition de pays agisse dans l’optique d’une meilleure qualité de l’air mondial, c’est-à-dire zéro émission nette d'ici à 2050. Cette résolution permettra alors d’atteindre des objectifs climatiques ambitieux tels que stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

Augmentation sans précédente des concentrations de gaz à effet de serre

Selon les rapports transmis par les milliers de scientifiques et évaluateurs gouvernementaux aux Nations Unies, il est préférable que la hausse de la température moyenne terrestre reste en dessous de 1,5 °C. En maintenant cet indice, il sera alors possible de prévenir les suites de ce changement climatique. Pourtant, au regard des projets respectifs des pays actuels, ce seuil sera largement dépassé d’ici à 2100. Les chiffres donnés par l’Organisation des Nations Unies (ONU) indiquent une augmentation de 3,2 °C. Une condition augmentant la probabilité de phénomènes météorologiques extrêmes. Le défi est donc d’opérer rapidement pour une transition écologique de grande envergure.

Les premiers signaux d’alerte venant du GIEC

Depuis des années, les présomptions faites sur le réchauffement et les changements climatiques n’ont fait qu’entraîner des polémiques. Dans les années 60, plusieurs scientifiques ont démontré la réalité sur l’effet de serre. Ils ont également prouvé que le dioxyde de carbone libéré au cours des combustions des énergies fossiles telles que la déforestation et les feux de brousse n’est pas directement absorbé par l’océan. Ce n’est qu’en 1988 que l’ONU a mis en place un groupe d’experts missionné pour approfondir sur la question : le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Il est constitué par plusieurs centaines de scientifiques spécialistes dans différents domaines, dont la climatologie, la géologie, la biologie, la sociologie et bien d’autres encore.

En 2021, le GIEC a remis un rapport écrit sur l’évolution du climat et les nombreux changements à prévoir à l’ONU. D’après les éléments scientifiques transmis, jamais encore, il n’a été enregistré de telles modifications climatiques et de tels phénomènes aussi importants. La problématique à laquelle le monde sera confronté est considérable et irréversible. 

En effet, ce rapport confirme que les activités de l’homme influencent le système climatique. En même temps, il souligne qu’en dépit de la vitesse à laquelle le climat change, il est encore possible de changer la donne et de faire en sorte qu’il s’améliore à l’avenir. Pour y parvenir, il est impératif de maintenir le réchauffement planétaire en deçà de 1,5 °C en réduisant les émissions à effet de serre, principalement le dioxyde de carbone (CO2), d’environ 45 % d’ici à 2030. Dans cette progression, l’objectif est de réaliser un bilan nul sur le taux de rejets de CO2 en 2050. Par effet ricochet, à la courbe des rejets de CO2 infléchie, les émissions restantes sont censées s’équilibrer dans l’atmosphère.

Les principales causes du changement climatique

Le réchauffement climatique est devenu une préoccupation internationale. Résoudre ce problème dès à présent constitue une priorité pour la plupart des dirigeants mondiaux. D’après les observations des experts, l’incidence des activités humaines sur le climat mondial a commencé à être importante depuis l’époque de la révolution industrielle. Cependant, nombreux sont les facteurs accentuant les changements climatiques dus à certaines formes de pollution de l’air. Hormis la destruction des puits naturels de captage du CO2 à l’instar des forêts et la surexploitation des ressources mondiales, le rapport du GIEC a permis de déterminer les principales causes du réchauffement de la planète. On sait alors maintenant que ce phénomène résulte :

·         De la production d’énergie (électricité et chauffage) au sein des foyers et des industries ;

·         Des transports tels que les véhicules motorisés, l’aviation et les transports maritimes, utilisant du carburant ;

·         La déforestation ;

·         La culture sur brûlis ;

·         L’élevage et l’agriculture.

La hausse du taux de concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère est étroitement liée aux activités humaines, surtout la combustion des énergies fossiles.

Les impacts non négligeables de ce bouleversement climatique

Le réchauffement climatique n’est pas l’unique conséquence de ce changement important des conditions météorologiques. Les impacts de ce dérèglement sont multiples.

Sur les océans

L’augmentation de la température mondiale a entraîné la fonte des calottes glaciaires. Avec la réduction de ces surfaces de glace chargées de réfléchir une bonne proportion des rayonnements solaires, le niveau des océans s’est élevé. En environ un siècle, une augmentation d’environ 20 cm est enregistrée. D’après le rapport du GIEC, la superficie de la banquise arctique continue de diminuer chaque décennie d’environ 4,1 %. Dans les pires des scénarios, si le réchauffement climatique persiste, une élévation moyenne entre 24 et 30 cm du niveau de la mer est attendue d'ici à 2065.

Sur la biodiversité

Le changement climatique affecte directement les écosystèmes. En effet, plusieurs espèces de plantes peuvent disparaître à cause de la sécheresse et les incendies forestiers et des animaux risquent de voir leur milieu de vie changer définitivement. Non seulement les cycles de migration seront bouleversés, mais en plus, on peut s’attendre à l’extinction de plusieurs espèces. Sans protection et sans action immédiate, c’est tout l’équilibre naturel qui sera perturbé par ce phénomène. Les récifs coralliens et les mangroves vont disparaître à cause de la désertification de l’environnement.

Sur le quotidien des hommes

Les impacts du changement climatique sur l’homme se traduisent par la raréfaction des ressources, dont alimentaires, énergétiques… Par ailleurs, de plus en plus de réfugiés climatiques seront à prévoir à cause de l’élévation du niveau des océans. Les populations vivant en bord de mer seront contraintes de changer de lieu de vie et de migrer vers le centre de leur pays. L’homme devra également faire face à différentes catastrophes naturelles, pour ne mentionner que la canicule, les inondations et les tempêtes. Sans citer la prolifération de diverses maladies dues à la pollution comme le paludisme, les maladies infectieuses, pulmonaires et cardio-vasculaires.

Les engagements effectués par les dirigeants mondiaux

Plusieurs conférences internationales se sont tenues depuis la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques ou CCNUCC en 1992. Elles ont pour objectif de mettre en place une stratégie d’adaptation et de résilience aux effets du changement climatique mondial. Ces rencontres ont abouti à des accords internationaux approuvés par plusieurs pays, notamment les plus industrialisés connaissant une importante pollution atmosphérique et ceux en développement, mais désirant contribuer à réduire l’empreinte carbone. Les dates les plus marquantes correspondent :

·         Au Protocole de Kyoto en 1997, durant lequel différentes négociations ont été entamées en vue de concrétiser les premiers engagements des pays ayant joint la CCNUCC ;

·         À l’Accord de Paris en 2015, marqué par un accord universel soutenant une cause commune visant à accélérer et à renforcer les actions ainsi que les investissements effectués pour réduire les émissions de GES et limiter le réchauffement terrestre à 1,5 °C ;

·         Le Sommet Action Climat 2019 renforçant la coopération des pays membres, renouvelant et approfondissant les engagements à travers des projets plus concrets.

Les débats écologiques se poursuivent jusqu’alors, mais en même temps, des actions concrètes sont mises en place pour réduire ces émissions polluantes atmosphériques et stabiliser les concentrations de GES.

Les actions mises en place pour ralentir le changement climatique et préserver la planète

La lutte contre le réchauffement climatique commence par la réduction significative des émissions de gaz à effet de serre. Pour réussir cette transition écologique, différentes résolutions sont à considérer et à appliquer :

·         S’orienter vers les énergies renouvelables et d’arrêter l’exploitation des énergies fossiles ;

·         Réduire les émissions polluantes, surtout celles en provenance du trafic routier, par l’utilisation de véhicules plus respectueux de l’environnement, c’est-à-dire avec zéro émission, tels que les véhicules électriques, à l’hydrogène ou au gaz ;

·         Réduire la consommation énergétique en commençant par éviter le gaspillage alimentaire ;

·         Adapter le mode de vie de manière à s’adapter progressivement aux effets du changement climatique et à la résilience ;

·         Orienter les activités et les progrès vers le développement durable et l’économie verte ;

·         Instaurer des modèles industriels et une mondialisation qui prône l’écologie.

Particulièrement en France, des efforts évidents sont réalisés en vue d’améliorer la qualité de l’air. Ils consistent en :

·         L’instauration de Zone à faibles émissions ou ZFE dans lesquelles la circulation des véhicules polluants est interdite temporairement ou définitivement ;

·         L’établissement du dispositif Crit’Air permettant de catégoriser les véhicules motorisés selon leurs émissions polluantes ;

·         L’adoption d’une nouvelle habitude de conduite plus économique et écologique : l’éco-conduite ;

·         L’intégration de la neutralité carbone dans les objectifs de développement national.

Parmi les actions unanimes et les bonnes initiatives à prendre figure la sensibilisation de la population aux enjeux climatiques. Cette démarche contribue à pallier les problèmes déjà existants.

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