Crit'air
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Liste des départements concernés par le dispositif Crit'air

La vignette Crit’Air en faveur de la qualité de l’air dans le Tarn

Sommaire

D’après les résultats du suivi de la qualité de l’air dans le Tarn effectué par les Associations Agréées pour la Surveillance de la Qualité de l’Air ou AASQA, les alertes doivent se poursuivre dans le département. En effet, les émissions de particules fines issues du trafic routier dans le périmètre représentent à 70 % une menace sur la santé de la population. Elles l’exposent à des maladies respiratoires et cardio-vasculaires et engendrent de grands changements climatiques. Les épisodes de forte pollution persistent aujourd'hui, d'où le renforcement des dispositions prises par la préfecture et les collectivités locales.

Le département du Tarn

Le Tarn ou le département du 81 se trouve en Occitanie. Il s’étend sur 5 758 km² et dispose d’Albi pour chef-lieu. Étant le second département le plus industrialisé de l’ex-Midi-Pyrénées, il présente un contraste flagrant non seulement au niveau de sa démographie, mais aussi du point de vue de son économie et de ses richesses sous-terraines.

Le département est desservi par un réseau de transports diversifiés allant du réseau ferroviaire au fluvial. Les touristes pourront profiter d’une promenade sur l’eau au bord des gabarres d’Albi tout en admirant le paysage idyllique des passages sous le Pont vieux.

Le Tarn exploite l’énergie hydroélectrique pour booster son économie, bien que l’agriculture occupe encore une grande partie de son territoire, faisant la popularité des produits et de la cuisine tarnaise. En effet, sa rivière située au sud de la France lui est un atout à bien des niveaux. Par ailleurs, ce département, peuplé par 389 844 âmes, dispose d’un riche patrimoine culturel au cœur d’un ensemble de paysages naturels diversifiés et attractifs.  

Ses particularités incontournables pour les touristes

Vacances ou simples déplacements, la découverte du Tarn constitue une aventure, mais aussi une expérience unique pour les touristes. À travers ses différentes villes, on y apprend toute la civilisation à travers les âges. L’architecture de ses cathédrales, la beauté de ses monuments, la singularité de ses sites soulignent la culture occitane. En s’éloignant des villes et en accédant à ses zones rurales, il est possible de respirer un grand bol d’air sain tout en s’adonnant à différentes activités, notamment la randonnée, le trekking, le cyclisme et les sports nautiques.

Nombreuses sont les destinations permettant aux visiteurs d’en apprendre davantage sur la riche histoire du Tarn dont deux sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO à savoir l’église Notre-Dame-du-Bourg de Rabastens et la cité épiscopale d’Albi. Parmi les multitudes de constructions attisant la curiosité dans ce département figurent le Pont vieux d’Albi, le château de Lacaze, le viaduc du Viaur, la médiathèque Pierre-Amalric d’Albi et la tour d’observation du château de Castelfranc.

La dégradation atmosphérique dans le Tarn

Bien qu’une grande partie du Tarn soit encore verte de végétations, l’atmosphère continue de s’y dégrader. Particulièrement dans les zones périurbaines et près des infrastructures routières, le taux d’émissions de particules fines et de dioxyde d’azote (principales causes de l’amincissement de la couche d’ozone) est élevé. Dans les grandes villes à forts trafics, le niveau d’alerte à la pollution atteint déjà le degré 4 sur un maximum de 6. La vigilance est de mise, surtout pour les citoyens prévoyant des activités prolongées en plein air. Tant que possible, il vaut mieux s’éloigner des épicentres de la pollution atmosphérique, car la canicule est grandement menaçante en été.

Dans le cadre du projet « Ville respirable en 5 ans », la mise en place d’une Zone à Faibles Émissions ou ZFE dans le Tarn a été suivie par l’instauration du dispositif Crit’Air.

Le Certificat Qualité de l’Air

Également appelée vignette Crit’Air, cette pastille a été pensée pour contrôler la circulation et le stationnement des véhicules polluants dans les villes du département. En tant que ZFE, la circulation dans le périmètre est gérée de près par la préfecture et les collectivités territoriales. Ainsi, lors des pics de pollution, des restrictions de circulation sont appliquées, empêchant strictement les véhicules dont la quantité de polluants émise est trop importante de transiter. L’objectif est de réduire le nombre de véhicules irrespectueux de l’environnement en circulation et respirer un air meilleur.

Pour que ces dispositions aient un impact positif sur la qualité de l’air, la législation Crit’Air adoptée a rendu obligatoire le port de la vignette anti-pollution. De ce fait, tous les véhicules motorisés allant des deux-roues aux poids lourds doivent arborer le macaron. Ce dernier aidera dans la catégorisation des véhicules selon leur classe environnementale. Dans le cas de Tarn, seuls les véhicules classés en Crit’Air 5 et ceux qui ne sont pas éligibles au Certificat Qualité de l’Air sont interdits de circulation durant les phases de circulation alternée.

Les aspects positifs de la pastille écologique

Il est important que le plan d’action contre la pollution de l’air atmosphérique soit efficace pour pouvoir observer des améliorations de la qualité de l’air. Selon les décisions prises par le préfet et les collectivités territoriales, chaque usager de la route peut profiter de certains avantages fournis par le dispositif Crit’Air. Ils portent notamment sur :

·         Les modalités de stationnement dans certaines villes ;

·         Les conditions de circulation lorsque la pollution atteint des sommets ;

·         L’accès libre aux zones à circulation différenciée ;

La seule condition exigée pour connaître ces avantages est de disposer d’une vignette Crit’Air de la bonne couleur.

Les obligations des usagers de la route face au dispositif Crit'Air

Tout conducteur de véhicule motorisé doit impérativement se procurer la vignette Crit’Air pour rouler sans désagrément dans les zones à circulation restreinte. Il doit se renseigner au préalable sur les mesures prises par les autorités locales par rapport au niveau de pollution et aux conditions de circulation dans le département. En cas d’absence de la vignette ou de possession d’un Certificat Qualité de l’Air erroné, il vaut mieux en acheter ou la remplacer immédiatement. Cette initiative est à prendre avant de pénétrer le département.

Évidemment, les véhicules trop polluants et ceux de collection ne peuvent obtenir la vignette anti-pollution. Ils n’ont donc pas le droit d’accès aux zones où la circulation différenciée est appliquée. À noter que cette restriction est juste temporaire dans le Tarn. La circulation redevient normale dès lors que la pollution diminue. Les interdictions ne sont prises en compte que durant l’intervalle de temps indiqué par le préfet.

Le mode d’emploi de la vignette Crit'Air

Le Certificat Qualité de l’Air ou CQA constitue un outil utilisé par les collectivités territoriales pour moduler la politique de stationnement dans le département. Il facilite également la gestion de la circulation des véhicules irrespectueux de l’environnement. D’autre part, grâce à ce dispositif, il devient plus facile pour la préfecture d’encourager les conducteurs à acquérir des véhicules plus « propres » et d’abandonner leurs anciens modèles polluants. Certains automobilistes choisissent toutefois d’effectuer un rétrofit électrique de leur véhicule afin de les adapter aux conditions de la vignette pollution. Dans tous les cas, le CQA permet de classer les véhicules selon leurs émissions polluantes.

Qui peut se passer de la vignette écologique ?

Ce n’est malheureusement pas tous les usagers de la route qui doivent avoir la vignette Crit’Air pour pouvoir pénétrer les ZFE. Il existe certaines exceptions qui ont le droit de déroger à la règlementation sur la circulation restreinte, surtout lors des épisodes de pic de pollution. Il s’agit entre autres :

·         Des engins utilisés pour l’agriculture et les chantiers ;

·         Des véhicules des Services publics ;

·         Des voitures spécialisées dans le dépannage ;

·         Des véhicules de secours et des forces de l’ordre ;

·         Des transports des services d’urgence médicale ;

·         Des véhicules des personnels de santé chargés de garde dans la zone concernée ;

·         Des véhicules d’approvisionnement des entreprises.

Force est de souligner que les véhicules arborant la carte mobilité inclusion (CMI) ou ayant un passager en situation de handicap ne sont concernés par les interdictions de circulation. En revanche, ils doivent posséder la vignette Crit’Air pour éviter de perdre du temps en cas de contrôle.

Quelle est la démarche à suivre pour obtenir la vignette Crit’Air ?

Il existe 3 procédés simples pour se procurer la vignette Crit’Air rapidement. Le premier consiste à payer le macaron par carte bancaire en passant la commande directement via le site des Services publics. Pour ce faire, il vous suffit de remplir le formulaire dédié et de suivre les directives. Il est possible de réaliser une simulation avant de finaliser la commande afin de s’assurer de la couleur de la vignette reçue. La deuxième option revient à recourir aux téléservices d’un intermédiaire. Dans ce cas précis, des frais de service sont à prévoir dans le budget alloué à la commande de vignette anti-pollution. La dernière possibilité est d’adresser une demande de vignette Crit’Air à la préfecture en renseignant le formulaire dédié. Il faut alors joindre un chèque approvisionné pour régler la commande. Des documents additionnels, à savoir une copie du certificat d’immatriculation sont nécessaires si le véhicule concerné dispose d’une immatriculation étrangère.

Temps d’expédition

Le délai prévu pour le traitement de la demande et l’expédition de la vignette par courrier est d’environ 14 jours. S’il est largement dépassé et que vous n’avez pas encore reçu votre vignette anti-pollution par voie postale, il vaut mieux la refaire.

Attention ! L’adresse de la carte grise est systématiquement celle prise en compte pour l’envoi de la vignette Crit’Air si le véhicule est immatriculé en France. Pour un véhicule enregistré à l’étranger, le demandeur est libre de préciser l’adresse à laquelle il souhaite réceptionner sa pastille écologique.

Les preuves de commande

Tout règlement de commande de vignette Crit’Air doit être suivi d’une facture détaillée et d’un justificatif provisoire. Ce document, en plus de constituer une preuve face aux autorités sur le fait que vous avez bel et bien commandé une vignette pollution pour votre véhicule, reste valable jusqu’à la réception du Certificat Qualité de l’Air par la poste. Il s’agit d’un document sécurisé comportant l’immatriculation du véhicule, le numéro Crit’Air et le QR code l’officialisant. Pour que le certificat provisoire soit valable, il doit cependant rester intact, c’est-à-dire bien lisible et non déchiré dans le cas où son détenteur l’a préalablement imprimé. Il en est de même pour la vignette Crit’Air. Sa durée d’utilisation est limitée par la durée de vie du véhicule qui lui correspond. Il faut toutefois qu’elle demeure claire, lisible et non détériorée.

En cas de dommage ou problème d’affichage de la vignette écologique, il est préférable de la remplacer. Pour un véhicule immatriculé en France, le prix à payer pour passer commande est de 3,67 €. Celle d’un véhicule immatriculé à l’étranger est à 4,51 €.

Comment apposer la vignette Crit'Air ?

La manière de poser et l’endroit à laquelle la vignette Crit’Air doit être apposée dépendent du type de véhicule. Pour un deux-roues ou un tricycle, il faut la placer sur la fourche. S’il s’agit d’une voiture, l’autocollant est à disposer sur le côté bas droit du pare-brise du côté intérieur du véhicule. Il doit être positionné recto et orienté vers l’extérieur. Il faut que le dispositif soit facilement perceptible par les agents de contrôle.

Quel est le risque de rouler sans vignette Crit’Air en cas de circulation alternée ?

Toute infraction à la législation Crit’Air dont l’absence de vignette pollution, le port d’une pastille écologique avec une inscription erronée ou l’exposition d’une contrefaçon ou d’une vignette de mauvaise couleur entraîne une sanction. Cette dernière correspond à une amende forfaitaire allant de 68 à 450 €. À cela peut s’ajouter une verbalisation, l’immobilisation du véhicule fautif et sa mise à la fourrière.

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