Crit'air
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Liste des départements concernés par le dispositif Crit'air

Vignette Crit’Air dans le Vaucluse : une solution intéressante pour réduire l’empreinte carbone

Sommaire

La dégradation progressive de la qualité de l’air dans le Vaucluse amène le préfet, les collectivités territoriales et le ministère de la Transition écologique à agir. La principale résolution prise a été d’instaurer le dispositif Crit’Air dans le département et le transformer en zone à faibles émissions mobilité ou ZFE-m. Étant donné que le trafic routier est en majeure partie responsable de la hausse de pollution dans les villes et agglomérations, l’action menée par les autorités vise à le contrôler. Grâce au Certificat Qualité de l’Air et à l’éco-conduite, le nombre de véhicules polluants en circulation baissera et les taux de dépassement du seuil de pollution recommandé ne sont plus dépassés. Petit à petit, l’air respiré dans le département s’améliorera.

Découvrez les charmes du Vaucluse

Situé dans le sud de la France en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Vaucluse ou le 84 abrite 561 469 personnes dont environ 43 % font partie de la population active. Ses 3 520 km² sont constitués par une alternance de plaines recouvertes de vignobles comme celui de Faucon et de champs de lavande, de montagnes pour ne mentionner que le massif du Luberon et de plateaux parsemés de collines. Grâce à ce paysage diversifié, l’écosystème local est également varié, ce qui lui a promis l’entrée du mont Ventoux et du massif du Luberon dans le réseau des réserves de biosphère mondial. Le département est aussi parcouru par de multiples cours d’eau et compte même des sources exceptionnelles telles que la Fontaine de Vaucluse et le Groseau.

Le tourisme représente une part importante de l’économie de ce département. Tous les ans, environ 3 500 000 étrangers viennent fouler le sol vauclusien pour découvrir ses principaux attraits, ce qui génère un chiffre d’affaires annuel s’élevant à plusieurs centaines de millions d’euros. Ces tourismes font le déplacement pour visiter et admirer les innombrables sites historiques, monuments et ruines anciennes du Vaucluse. À titre d’exemple, on peut mentionner le palais des Papes, le théâtre Antique d’Orange, le village médiéval de Vaison-la-Romaine, La Collégiale Notre-Dame-des-Anges et la vieille Ville des Gordes. Une ballade dans la cour des créateurs de Lauris et dans les champs de lavande de l’abbaye de Sénanque s’impose pour agrémenter les vacances dans le département. Toutes les destinations racontent le riche passé du Vaucluse et les passionnés d’histoire seront ravis d’en apprendre davantage sur les villages qui représentent de véritables joyaux renfermant pour certains un château de toute beauté.

La pollution dans le département

Bien que le département regorge de sites touristiques remarquables, le climat lui fait défaut. En effet, les alertes à la canicule y sont très fréquentes. En été, les fortes chaleurs et les épisodes de forte pollution atmosphérique font presque partie du quotidien de la population. Les procédures préfectorales d’information et de mise en garde s’intensifient. La vigilance est de mise et la surveillance de la qualité de l’air devient permanente, car le seuil de polluants atmosphériques recommandé est facilement dépassé en cours de journée. Des mesures drastiques sont alors prises dans le but de contrôler l’évolution des épisodes de pollution. Parmi ces dispositions figure l’instauration du dispositif Crit’Air.

Le Vaucluse, une nouvelle zone de circulation différenciée

Désormais, tous les usagers de la route souhaitant rouler dans le Vaucluse doivent impérativement porter le Certificat Qualité de l’Air ou CQA. Des contrôles stricts ont été mis en place pour s’assurer que chaque conducteur respecte la législation Crit’Air. Cette dernière a été établie afin de limiter la circulation des véhicules polluants en partie responsables de la dégradation de la qualité de l’air. Grâce à la vignette anti-pollution, il est facile de connaître le taux d’émissions polluantes de chaque véhicule. Il est également possible de savoir à quelle classe environnementale il appartient. De ce fait, quand la pollution atteint des sommets, les autorités peuvent aisément distinguer les véhicules interdits de circulation dans le département.

Depuis le 24 janvier 2022, le département est devenu une zone à faibles émissions mobilité ou ZFE-m. La circulation différenciée s’applique dans son périmètre pour éviter les saturations atmosphériques. Comme il s’agit d’un enjeu de santé publique majeur, d’autres règles ont été instaurées par le préfet pour renforcer les précautions prises dans la lutte contre la pollution atmosphérique :

·         Chaque conducteur est tenu de respecter les vitesses réglementaires en roulant sur la voie publique. Des contrôles sévères sont effectués par les forces de l’ordre ;

·         Des services dédiés contrôlent désormais le niveau de pollution de chaque véhicule pénétrant le département ;

·         Tous les véhicules sont appelés à réaliser régulièrement des contrôles techniques obligatoires. Des vérifications par les forces de police et de gendarmerie sont prévues ;

·         Les cyclomoteurs suspects sont aussi contrôlés afin de détecter la présence éventuelle de matériels de débridage ;

·         La circulation alternée est déclenchée à chaque épisode de pollution.

Outre l’application de ces règles, le ministère de la Transition écologique encourage également les usagers de la route à devenir des éco-conducteurs. En changeant leur comportement au volant, ils contribuent ainsi à réduire la pollution atmosphérique et les accidents de la route.

Quelles vignettes Crit’Air peuvent entrer dans le Vaucluse ?

Les restrictions de circulation appliquées dans le Vaucluse depuis le mois de juin 2022 se poursuivent. Pour rouler librement à travers le département, il faut disposer d’une vignette anti-pollution autorisée. Celles qui sont acceptées actuellement sont les Crit’Air 1, 2 et 3.

Par conséquent, les véhicules dotés d’une vignette Crit’Air 4 ou 5 n’ont pas accès à plusieurs communes du département parmi lesquelles figurent Avignon, Le Pontet, Caumont-sur-Durance, Jonquerettes, Morières-lès-Avignon, Vedène, Villeneuve-lès-Avignon, Velleron, Saint-Saturnin-lès-Avignon et Entraigues-sur-la-Sorgue.

Cette interdiction concerne aussi les véhicules non éligibles à la pastille écologique et les voitures de collection qui sont jugées trop anciennes donc, trop polluantes. À noter qu’aucun poids lourd arborant la vignette Crit’Air 3 n’a le droit de circuler dans le Vaucluse.

Qui doit détenir la vignette Crit'Air ?

La possession de la vignette Crit’Air est une obligation pour tous les véhicules motorisés. Que la pollution soit à son summum ou non, chaque conducteur doit présenter la pastille à l’avant de son véhicule. Cela concerne aussi bien les utilitaires légers, les poids lourds, les deux-roues, les trois-roues, les quadricycles que les autocars et autobus.

Cependant, il est bon de remarquer qu’il existe certaines exceptions qui dérogent à la règle sur le dispositif Crit’Air. Il s’agit entre autres :

·         Des voitures conduisant une personne handicapée présentant une carte mobilité inclusion ou CMI ;

·         Des convois exceptionnels ;

·         Des transports médicaux ;

·         Des véhicules du ministère de la Défense ;

·         Des moyens de locomotion des services de dépannage ;

·         Des camions d’approvisionnement ;

·         Des transports en commun ;

·         Des véhicules de déménagement.

Certains véhicules professionnels peuvent toutefois circuler dans la ZFE-m à condition d’avoir obtenu au préalable une autorisation préfectorale.

À quel moment est-ce que la vignette Crit’Air est-elle obligatoire ?

Quand la pollution atteint des pics, la conduite dans certaines communes du Vaucluse est interdite sans la vignette 1, 2 ou 3. Cette circulation différenciée peut prendre effet durant des heures, voire des jours selon l’évolution de la pollution atmosphérique. Tant que la qualité de l’air est en baisse et que l’alerte à la canicule est activée, tous les conducteurs se doivent d’être vigilants et respecter les restrictions de circulation imposées.

Si vous ne possédez pas encore de vignette pollution, mieux vaut la commander dès maintenant sur le site du Service public. La démarche coûte 3,70 € pour un envoi en France et 4,51 € pour une expédition à l’étranger (en Europe). Le procédé est simple. Il suffit de compléter les renseignements demandés à travers les formulaires virtuels mis à la disposition du demandeur puis finaliser le paiement par carte bancaire. À remarquer que la livraison de la pastille anti-pollution se fait systématiquement à l’adresse indiquée sur la carte grise si le véhicule est immatriculé en France. Une mise à jour du certificat d’immatriculation est donc indispensable si jamais le demandeur a déménagé ou que l’adresse inscrite n’est plus d’actualité. Pour un véhicule enregistré à l’étranger, il est possible de modifier l’adresse de réception du macaron en la précisant clairement avant le règlement de la commande. Cependant, pour finaliser la demande, il faut y joindre un justificatif d’immatriculation, c’est-à-dire une copie du certificat d’immatriculation et un document attestant éventuellement la mise en conformité du véhicule en cas de rétrofit électrique.

Une autre possibilité est de recourir aux téléservices d’une société intermédiaire. Les dépenses à prévoir pour l’achat de la vignette Crit’Air sont plus importantes dans ce cas de figure.

La dernière option consiste à envoyer un formulaire de demande prérempli à la préfecture par la poste. La démarche est relativement la même que sur le site du gouvernement bien que le paiement se fasse par chèque. Les coûts ne changent pas non plus.

Comment connaître la couleur de la vignette Crit'Air qui vous sera délivrée ?

Vous pouvez vous-même deviner la classe environnementale de votre véhicule à travers les informations qui lui sont relatives comme sa date de première mise en circulation, sa norme Euro et ses éventuelles transformations au niveau du moteur. Mais pour être fixé une fois pour toutes, il vaut mieux utiliser le simulateur proposé sur le site du ministère de la Transition écologique. Il est bon de savoir que cet outil permet également de finaliser une commande de vignette Crit’Air. Pour cela, il faut seulement poursuivre les étapes de complétion des formulaires proposés et terminer le processus par le règlement par carte bancaire. Vous constaterez qu’avant de finaliser la démarche, le modèle de la vignette anti-pollution prévu pour votre véhicule s’affichera. Si vous décidez de poursuivre votre démarche et finaliser votre achat, vous recevrez par mail la facture correspondant à votre commande ainsi qu’un justificatif temporaire. Ce dernier document est sécurisé par un QR code et constitue un récépissé qui prouve bien que vous avez effectivement commandé une vignette anti-pollution pour votre véhicule. Vous pouvez alors le présenter en cas de contrôle pour éviter les sanctions.

Quel est le souci si vous ne disposez pas de la vignette Crit’Air ?

Tout conducteur enfreignant la législation Crit’Air et la restriction de circulation appliquée durant les épisodes de pollution peut écoper d’une amende de 68 à 135 €. Le montant à payer pour les cas particuliers peut atteindre 450 €.

Non seulement le conducteur pénalisé devra payer une amende, mais le véhicule pourra être immobilisé ou envoyé à la fourrière.

En quoi est-ce intéressant de disposer de la vignette écologique ?

L’une des principales raisons de posséder la vignette pollution est de contribuer à la préservation de l’environnement. Cette pastille a pour but de limiter l’accès des véhicules polluants aux villes et agglomérations où la saturation atmosphérique due au trafic routier est importante. En arborant le macaron, non seulement vous avez accès aux ZFE-m, mais en plus, vous bénéficiez de plusieurs avantages. Il s’agit entre autres de conditions de stationnement privilégiées.

La prime à la conversion

Afin d’encourager les usagers de la route à opter pour un véhicule plus « propre » ou « avec zéro émission », le gouvernement propose une aide financière pour l’acquisition d’un véhicule plus respectueux de l’environnement : la prime à la conversion. Une des conditions d’éligibilité à cette subvention est d’accepter de mettre le véhicule polluant au rebut. Le montant de la prime peut varier en fonction des revenus du demandeur, du type de véhicule acheté, qu’il soit neuf ou d’occasion et de bien d’autres critères. Un rétrofit électrique peut aussi débloquer une aide provenant du gouvernement. Il est conseillé de se renseigner sur le site du Service public avant d’émettre une demande.

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