Crit'air
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Liste des départements concernés par le dispositif Crit'air

Vignette Crit’Air dans le département de la Vendée : un moyen de maîtriser la pollution

Sommaire

Les conditions météorologiques en Vendée sont propices à l’accumulation des particules fines dans l’atmosphère. L’une des principales sources de ces émissions polluantes étant le trafic routier, le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a décidé de contrôler la circulation afin de réduire au maximum la pollution atmosphérique. Son premier objectif est d’améliorer la qualité de l’air grâce à une vigilance constante et une surveillance continue. Pour y parvenir, il a mis en place une stratégie de lutte contre la pollution : le dispositif Crit’Air.

Aperçu du département de la Vendée et de ses incontournables

Ancien Bas-Poitou, la Vendée ou le 85 se trouve dans les Pays de la Loire. Avec 685 442 habitants réunis sur ses 6 719 km², le département, dont le chef-lieu est La Roche-sur-Yon, représente une destination d’exception pour les touristes. Tous les ans, plusieurs millions d’étrangers viennent fouler la terre de Vendée pour y découvrir ses innombrables sites enrichis d’histoire et en apprendre davantage sur sa population cosmopolite.

Avec ses 140 plages longées sur la côte atlantique et ses villes dynamiques telles que Les Sables-d’Olonne, Saint-Hilaire-de-Riez et Saint-Gilles-Croix-de-Vie, la population vendéenne se voit rapidement décuplée en été. En progressant vers le centre du département, on peut constater de vastes terres exploitées pour y faire pousser et y élever les spécialités locales dont différentes variétés de légumes et la volaille. Bien que la Vendée soit un département rural, sa force économique repose surtout sur le tourisme et l’industrie nautique. D’ailleurs, il est le premier constructeur de bateaux de plaisance au monde.

En vue d’agrémenter le séjour en Vendée, il est possible d’organiser des visites dans différents sites et châteaux et de prévoir des promenades découvertes. Entre terre et mer, voici les mots justes décrivant un déplacement dans ce département. Parmi les destinations phares des touristes figurent le Puy du Fou, la place Napoléon à La Roche-sur-Yon, le moulin de Rairé, l’estuaire du Payré, le marais de Poitevin et le Mont des Alouettes, le château de Terre-Neuve et le remblai des Sables-d’Olonne.

La pollution en Vendée

Niché le long de la côte atlantique française, le département de la Vendée est bercé par un climat océanique favorisant un temps froid, surtout en hiver. Malheureusement, ces températures en baisse et les vents faibles qui accompagnent ce temps frais sont propices à la pollution atmosphérique. En effet, hormis l’utilisation du chauffage au bois dans les habitations, les rejets polluants des véhicules en circulation dégradent considérablement l’air respiré. Et pire encore, les vents qui soufflent sur le département sont chargés en polluants, augmentant progressivement et rapidement la saturation de l’air. En conséquence, la pollution au sein du département dépasse vite le seuil acceptable recommandé par l’Organisation mondiale de la santé. Des solutions doivent alors être avancées pour prévenir la dégradation de la qualité de l’air en Vendée. Pour rappel, cette pollution atmosphérique est déjà responsable à plus de 60 % des cas de maladies respiratoires et cardio-vasculaires en France. Les précautions doublées de diverses initiatives sont donc prises par les autorités.

Afin de s’assurer que la pollution atmosphérique dans le département soit maîtrisée, un dispositif de surveillance permanente a été mis en place par le ministère de la Transition écologique. Il a été observé que le 85 s’expose des conditions atmosphériques allant de moyennes à très mauvaises au cours de l’année. En collaboration avec les collectivités locales, le préfet a décidé d’instaurer un réseau permettant de suivre en temps réel la qualité de l’air en Vendée. En parallèle, le département s’est transformé en zone environnementale et a adopté le dispositif Crit’Air.

La Vendée devenue une zone environnementale

La principale ville entrant dans la zone environnementale établie en Vendée est La Roche-sur-Yon. Il s’agit en réalité d’un périmètre défini à travers lequel la circulation est régulée par le préfet. Dans ce sens, lorsque la pollution atmosphérique est particulièrement élevée, des restrictions de déplacement sont appliquées. Selon la décision préfectorale, les valeurs limites établies par rapport aux émissions polluantes des véhicules ne doivent pas être dépassées, surtout durant les épisodes de pic de pollution. Par conséquent, il est interdit aux véhicules polluants de pénétrer la zone ou d’y circuler à ces moments-là.

Il faut tout de même noter que le département entier est concerné par la législation Crit’Air.

La règlementation Crit’Air

Le ministère de la Transition écologique et les collectivités territoriales ont mis en place le dispositif Crit’Air pour contrôler efficacement la circulation lorsque la pollution atmosphérique est importante. Il s’agit d’un autocollant rond qui indique l’immatriculation et la classe environnementale d’un véhicule motorisé. Depuis que le département de la Vendée est devenu une zone environnementale, tous les véhicules s’y aventurant doivent impérativement s’équiper du Certificat Qualité de l’Air ou CQA. Grâce aux inscriptions visibles sur ce macaron sécurisé par un QR code, les autorités peuvent vérifier et sélectionner les véhicules autorisés à entrer dans la zone environnementale. De ce fait, seuls les moins polluants, voire écologiques ou électriques, sont autorisés à circuler.

À noter que l’activation de cette restriction de circulation se fait à la suite d’un arrêté préfectoral. Un communiqué spécifique est réalisé avant l’exécution de la règlementation Crit’Air laissant assez de temps aux usagers de la route pour prendre les dispositions nécessaires. Il faut également savoir que la circulation alternée concerne plusieurs types et catégories de véhicules bien qu’il existe quelques exceptions. Elle peut durer des heures ou des jours selon la décision du préfet.

Quand faut-il arborer la vignette Crit’Air ?

Tous les véhicules motorisés en circulation doivent détenir une vignette anti-pollution. Cette pastille permet de connaître le niveau d’émissions polluantes d’un véhicule. Ainsi, son propriétaire peut savoir s’il peut encore en faire usage ou s’il est temps de s’en débarrasser pour en acquérir un modèle plus « propre » ou sans émission polluante.

L’instauration de la vignette Crit’Air à travers la France se fait progressivement. Pour ses longs trajets traversant différents départements, il est donc préférable pour chaque conducteur de se munir de la pastille pour éviter tout problème en cas de contrôle. S’il doit entrer dans une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m), il faut impérativement que la vignette anti-pollution en sa possession soit la bonne. Sans cela, il risque d’écoper une amende allant de 68 à 450 €.

Les zones à faibles émissions

Les zones environnementales correspondent à des zones de protection de l’air (ZPA) qui peuvent évoluer en zones à faibles émissions mobilité ou ZFE-m. Il s’agit d’un périmètre délimité par des frontières définies, dont l’accès est strictement réservé aux véhicules respectueux de l’environnement. Étant donné que la pollution est souvent importante dans les villes à trafic dense, la vignette Crit’Air est un moyen d’y limiter les accès aux véhicules responsables de cette dégradation de la qualité de l’air.

Une ZFE-m se reconnaît par son panneau rectangulaire annonciateur sur lequel figure un cercle creux rouge. Il est généralement accompagné par d’autres pancartes plus petites précisant les catégories et les types de véhicules autorisés à circuler dans l’espace concerné.

Comment procéder pour s’acheter une vignette Crit'Air ?

Pour éviter toute infraction à la législation Crit’Air, il est alors recommandé de se procurer la vignette anti-pollution le plus tôt possible. Pour ce faire, deux options sont possibles, à savoir commander la pastille sur Internet ou par courrier.

Dans le premier cas, deux choix s’offrent au demandeur. Soit, il se rend directement sur le site du Service public sur lequel il doit remplir correctement les formulaires virtuels relatifs à sa demande de vignette pollution et régler la facture par carte bancaire. Soit, il fait appel à un intermédiaire qui effectuera la demande à sa place. Il faut préciser que le coût du téléservice est nettement supérieur à l’achat fait sur le site du gouvernement.

Dans le second cas, le demandeur doit d’abord télécharger et imprimer le formulaire de demande pour pouvoir le remplir à la main et le renvoyer à la préfecture. Un chèque approvisionné doit suivre le document officiel envoyé par courrier pour le paiement de la commande.

Dans les deux cas, si la demande est faite pour un véhicule immatriculé en France, aucune pièce justifiant l’immatriculation du véhicule n’est nécessaire. La pastille écologique est systématiquement livrée à l’adresse indiquée sur la carte grise du véhicule. En revanche, si le véhicule est immatriculé et/ou à expédier à l’étranger, un justificatif d’immatriculation est nécessaire. Il s’agit d’une copie bien lisible du certificat d’immatriculation du véhicule. Seuls les détenteurs de véhicules ayant subi un rétrofit doivent fournir un justificatif de mise en conformité.

Le montant à payer pour une commande sur le site officiel du gouvernement est de 3,70 € pour un véhicule français et 4,51 € pour celui qui est immatriculé à l’étranger.

Une fois le CQA reçu par la poste, il faut l’apposer correctement sur le bas droit du pare-brise. Un tutoriel est disponible sur le site du gouvernement pour faciliter la mise en place du dispositif.

Qui peut circuler sans le Certificat Qualité de l’Air ?

Tous les véhicules arborant la bonne vignette Crit’Air peuvent circuler en Vendée lors des pics de pollution. Cependant, certains dérogent à la règle sur le macaron écologique et peuvent circuler en toutes circonstances. Il s’agit notamment :

·         Les véhicules avec un passager handicapé ou possesseurs de la carte mobilité inclusion (CMI) ;

·         Les convois officiels (armée, Service public, présidentiel…) et exceptionnels ;

·         Les transports médicaux et d’urgence ;

·         Les voitures de services de dépannage ;

·         Les camions d’approvisionnement et de déménagement ;

·         Les véhicules de secours (pompiers, gendarmerie, police…).

Certains véhicules doivent obtenir au préalable une autorisation de la part du préfet pour pouvoir circuler dans la zone à circulation différenciée.

Quelles sont les différentes vignettes Crit'Air existantes ?

Il existe 6 vignettes Crit’Air pour les 6 classes environnementales. Différents critères sont évalués avant l’émission de la pastille. Après la soumission de la demande de vignette anti-pollution et l’appréciation des différentes caractéristiques du véhicule concerné, un numéro lui est attribué. Plus il est élevé, plus la pollution du véhicule est importante. À noter qu’à chaque numéro de vignette pollution correspond une couleur spécifique :

·         0 pour le vert (le plus écologique avec zéro émission atmosphérique)

·         1 pour le violet

·         2 pour le jaune

·         3 pour l’orange

·         4 pour le bordeaux

·         5 pour le gris (le plus polluant)

Le Certificat Qualité de l’Air n’est pas fait pour les véhicules jugés trop polluants dont la date de première immatriculation est antérieure à 1996. Les voitures de collection ne sont pas non plus éligibles à la vignette Crit’Air. Sauf en cas de rétrofit, ces véhicules n’ont pas le droit de rouler dans les ZFE-m.

Comment savoir si votre véhicule a la bonne pastille Crit’Air ?

Pour déterminer le classement Crit’Air d’un véhicule, il faut connaître sa motorisation, sa date de première immatriculation et sa norme Euro. Avec ces éléments, il est possible de prévoir la couleur de la vignette reçue à la suite d’une commande émise. Mais pour gagner du temps, il suffit de recourir au simulateur intégré sur le site du Service public. La réponse est instantanée et le procédé est assez simple. En renseignant les informations demandées sur le véhicule en question, une vignette pollution virtuelle s’affiche. Si le demandeur poursuit sa démarche, il peut finaliser sa commande et recevoir un justificatif provisoire par mail qu’il pourra utiliser le temps de recevoir le certificat définitif par courrier. Ce document temporaire est sécurisé et reste valable aux yeux des autorités, prouvant ainsi que l’usager de la route concerné a réellement fait une demande de vignette Crit’Air et qu’il attend sa livraison.

Quels véhicules ne rouleront plus d'ici à 2030 ?

Il est primordial de savoir que le dispositif Crit’Air a été créé dans le but de réduire petit à petit le nombre des véhicules polluants en circulation à travers la Métropole. D’après les perspectives pour l’année 2030, plus aucune voiture polluante ne doit rouler, laissant place aux véhicules électriques ou à hydrogène. Pour cette année, les véhicules ciblés par l’interdiction de circulation sont les poids lourds et les utilitaires dotés d’une vignette Crit’Air 4 et 5. Il est donc vivement conseillé aux conducteurs de diesel d’acquérir un véhicule en Crit’Air 1 ou 0 pour circuler librement dans les ZFE-m. Des aides financières sont proposées par l’État à ceux qui décident de céder leur véhicule polluant pour un autre plus propre.

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