Comment est la ville de Massy ?

Massy se trouve dans le département de l’Essonne en Île-de-France. Cette commune de la banlieue parisienne est peuplée par 50 644 habitants (2019) ce qui fait d’elle une ville à densité intermédiaire. Faisant partie intégrante de l’agglomération parisienne, elle est très urbanisée.

Située à seulement 15 km du point de départ de toutes les routes de France, Paris-Notre-Dame, la commune de Massy dispose d’un réseau de communication très développé. Plusieurs nœuds routiers et ferroviaires la relient à ses communes limitrophes et d’autres départements français. TGV, RER et tramway représentent les voies ferroviaires à disposition des Massicois. La ville est également desservie par de nombreuses lignes de transports en commun. Son réseau routier est constitué de grands axes, notamment des routes départementales, des autoroutes et des routes nationales. Des pistes cyclables ont aussi été aménagées pour encourager la mobilité verte.

La beauté de la ville de Massy se perçoit à travers les différents édifices et constructions qui la parent. Même les lieux de culte apportent leur charme à la commune, pour ne citer que les églises Saint-Paul et Sainte-Marie-Madeleine, le temple Saint-Marc, la mosquée et la synagogue.

À Massy, le paysage formé par les centaines d’hectares d’espaces verts inspire la quiétude. D’ailleurs, les projets d’embellissement de la ville lui ont permis d’obtenir le grand prix de l’Environnement des villes et territoires d’Île-de-France. La commune a aussi remporté trois fleurs au concours des villes et villages fleuris. Son patrimoine environnemental est complété par le Bièvre dont les berges ont été revégétalisées. Les espaces verts les plus réputés sont les parcs Descartes, de la Tuilerie et de Vilgénis.

Les touristes viennent chaque année à Massy pour découvrir sa richesse architecturale. Cette dernière est marquée par plusieurs monuments historiques pour ne mentionner que le château de Vilgénis, le centre culturel Saint-Exupéry, l’Arbre de Lumière, la maison de Fustel de Coulanges et l’opéra de Massy.

Comment est la qualité de l’air respiré à Massy ?

Les routes départementales traversant la ville de Massy présentent souvent des trafics denses. Les concentrations de particules fines (surtout PM2,5) sont régulièrement à la hausse. D’après les données relayées par les stations de mesure et d’évaluation installées dans la ville, les valeurs guides annuelles proposées par l’Organisation mondiale de la santé pour la qualité de l’air sont souvent dépassées. Les taux indiqués pour les autres polluants, à effet de serre et néfastes à la santé humaine, ne sont point alarmants. D’après les indices fournis par les associations agréées par l’État, la qualité de l’air à Massy vacille entre correct et bonne. Cependant, au regard de l’importance du trafic routier, qui en passant est l’une des principales sources de pollution atmosphérique, la pureté de l’air respiré peut se dégrader du jour au lendemain, aboutissant à une mauvaise qualité de l’air.

Il est important de savoir que lorsque le degré de polluants en suspension est élevé, l’air n’est pas sain à respirer. Ainsi, les personnes sensibles et vulnérables risquent de présenter des symptômes d’intolérance tels que des gênes respiratoires ou encore des irritations au niveau de la gorge.

Néanmoins, grâce aux multiples équipements dont les stations de mesure sont dotées, il est possible de prévoir la qualité de l’air et anticiper les éventuels épisodes de pollution.

Quelles sont les mesures déclenchées à Massy durant les épisodes de pollution ?

Chaque fois qu’un épisode de pollution est annoncé, la préfecture informe immédiatement la population via les médias locaux. De multiples dispositions sont alors prises pour préserver les Massicois des dangers de la pollution atmosphérique. Parmi les précautions prises et les recommandations émises au public, on peut mentionner :

·         L’interdiction des sorties prolongées au soleil ;

·         L’arrêt des activités intenses en extérieur ;

·         L’ajournement de certaines activités de plein air ;

·         L’arrêt temporaire de certaines industries susceptibles d’accentuer la pollution de l’air ;

·         La réduction de la vitesse de circulation de 20 km/h sur les grandes routes ;

·         L’entrée en vigueur de la circulation alternée sur certains périmètres de la ville.

Le préfet est celui qui définit les heures d’entrée en vigueur de ces mesures. La liste n’est pas exhaustive. D’autres conseils de vigilance peuvent être émis en fonction de la gravité de la situation et le type de polluant.

Quand est-ce que la circulation différenciée entre en vigueur à Massy ?

Le préfet instaure la circulation réglementée en cas de travaux routiers, d’incident nécessitant une intervention locale ou lors d’un épisode de pollution. Dans ce dernier cas de figure, les véhicules polluants n’ont plus accès à la zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m). Seuls ceux qui respectent l’environnement ont le droit de rouler en toute liberté. Et pour les reconnaître, les autorités utilisent le certificat Qualité de l’Air (CQA) ou la vignette Crit’Air. Il s’agit d’un dispositif mis en place par le ministère de la Transition écologique et solidaire pour lutter contre la pollution atmosphérique.

C’est en réalité un sticker à positionner sur le pare-brise ou le carénage du véhicule de manière évidente pour que les contrôleurs puissent facilement le lire. Cet autocollant arrondi révèle la classe environnementale du véhicule. Il doit donc répondre aux exigences des autorités concernant la ZFE-m pour obtenir une autorisation de passage et de stationnement dans le périmètre concerné.

À noter que cette restriction est généralement activée sur une plage horaire définie à l’avance par la préfecture. La circulation revient à la normale les week-ends et à la fin de l’épisode de pollution.

La circulation alternée est un moyen de diminuer l’affluence des véhicules polluants. En arrière-plan, elle encourage également le renouvellement des parcs automobiles de sorte à produire davantage de véhicules avec « zéro émission ». Comme plusieurs autres communes françaises, Massy devrait réussir à atteindre l’objectif de développement durable de 2030 qui consiste à supprimer tous les véhicules polluants de la circulation afin de promouvoir entièrement la mobilité verte.

Quelles sont les différentes vignettes Crit’Air existantes ?

Tous les véhicules motorisés sont classés selon leur niveau d’émissions polluantes. À chacune de ces catégories sont attribués un numéro Crit’Air et une couleur bien spécifique. Il existe au total 6 vignettes écologiques. Selon un ordre croissant de pollution, on distingue :

·         L’autocollant vert ou Crit’Air 0 pour les véhicules entièrement électriques ou à hydrogène ;

·         L’autocollant violet ou Crit’Air 1 pour les hybrides rechargeables et les véhicules au gaz ainsi que les voitures à essence en Euro 5 et 6, les biodiesels répondant à la norme Euro 6 et les deux-roues en Euro 4 ;

·         L’autocollant jaune ou Crit’Air 2 pour les voitures essences en Euro 4, les poids lourds conformes à la norme Euro 5, les diesels en Euro 5 et 6 ainsi que les deux-roues en Euro 3 ;

·         L’autocollant orange ou Crit’Air 3 pour les véhicules à essence classés Euro 2 et 3, les poids lourds à essence en Euro 3 et 4, les diesels adaptés à la norme Euro 4, les poids lourds diesel et biodiesel en Euro 5 et les deux-roues en Euro 2 ;

·         L’autocollant bordeaux ou Crit’Air 4 pour les véhicules diesels répondant à la norme Euro 3, les poids lourds roulant au diesel ou biodiesel en Euro 4 et les deux-roues immatriculés entre les années 2000 et 2004 ;

·         L’autocollant gris ou Crit’Air 5 pour les véhicules diesels en Euro 2 et les poids lourds diesels et biodiesels conforment à la norme Euro 3.

Tout véhicule ne répondant pas à ces critères ou immatriculé avant le 31 décembre 1996 ne peut arborer la vignette anti-pollution. Une mise en conformité peut s’avérer nécessaire.

Que faire pour acquérir la vignette Crit'Air ?

La vignette Crit’Air s’obtient après un achat effectué sur le site du Service public. Le coût de l’opération est de 3,70 € s’il s’agit d’un véhicule français et 4,51 € si la voiture est enregistrée hors de la France. Pour procéder, il faut remplir le formulaire proposé à partir des informations présentes sur le certificat d’immatriculation. Toute amélioration apportée au moteur doit être déclarée pour être certain de recevoir la bonne vignette Crit’Air.

Pour éviter le stress souvent engendré par les démarches administratives, il est possible de confier les formalités à une société intermédiaire. Bien que des frais additionnels soient à prévoir, cette dernière fait bénéficier d’un téléservice de qualité et d’un accompagnement personnalisé.

Toutefois, les personnes non familiarisées à Internet peuvent toujours opter pour un achat par courrier. Cette démarche consiste à télécharger le formulaire de demande avant de le renseigner et de l'expédier, avec les documents justificatifs d’immatriculation, aux services de délivrance des certificats Qualité de l’Air.

Il faut patienter environ une dizaine de jours avant de recevoir la vignette anti-pollution par la poste. Il est conseillé de mettre la carte grise du véhicule à jour avant de passer commande pour être sûr d’être livré à la bonne adresse, sauf s’il s’agit d’un véhicule étranger.

Attention à ne pas fausser les informations fournies lors de la commande de la vignette pollution. Toute erreur de saisie peut entraîner la nullité de la demande, l’obtention d’une fausse vignette ou la non-réception du certificat Crit’Air.

Qu’est-ce que le justificatif provisoire ?

À la suite du paiement par carte bancaire, la facture est immédiatement reçue par mail suivi d’un justificatif provisoire. Ce dernier correspond à un spécimen utilisable comme preuve aux yeux des autorités. Il justifiera la commande émise auprès des services de délivrance des certificats Qualité de l’Air. Il s’agit d’un document sécurisé par un QR code reconnu par les toutes autorités en cas de contrôle.

Il est important de souligner que le justificatif temporaire ne présente aucune date de péremption. Il reste valable jusqu’à la réception du certificat définitif par courrier postal. Bien entendu, il doit correspondre au véhicule concerné pour faire foi.

Combien de temps faut-il arborer la vignette Crit'Air ?

Le ministère de la Transition écologique et solidaire sollicite tous les conducteurs de véhicule à moteur à se procurer le dispositif Crit’Air au plus tôt. Certes, c’est une petite contribution écocitoyenne pour l’environnement et la planète. Cependant, c’est aussi une façon de responsabiliser les usagers de la route et les inciter à toujours conduire un véhicule respectueux de l’environnement. Ainsi, en participant à cette action concrète contre la pollution atmosphérique, ils se convertissent progressivement à la mobilité verte.

L’écovignette est valable pour toute la durée de vie du véhicule. Elle ne doit donc pas être retirée qu’en cas de renouvellement à la suite d’une détérioration ou un changement du pare-brise ou du carénage. Comme elle permet de reconnaître la classe environnementale du véhicule, elle doit être présente sur tous les véhicules en circulation.

Qui est exempt de la vignette écologique sans être sanctionné ?

Il existe tout de même quelques véhicules qui font exception à cette règle sur le port de la vignette Crit’Air à Massy. Lesquels sont :

·         Les véhicules de secours ;

·         Les voitures d’intervention d’urgence ;

·         Les véhicules prioritaires ;

·         Les convois exceptionnels ;

·         Les voitures des personnes à mobilité réduite ou en possession de la carte mobilité inclusion (CMI) ;

·         Les véhicules de l’armée ;

·         Les poids lourds utilisés pour l’approvisionnement de marchandises ;

·         Les camions utilisés pour le déménagement…

Les véhicules demandant une autorisation spéciale auprès de la préfecture peuvent être ajoutés à la présente liste.

Que faut-il craindre en roulant sans la vignette Crit’Air en cas de pic de pollution ?

Ne pas respecter les consignes relatives à la législation Crit’Air constitue une contravention dont l’amende s’élève à 68 €. Ce montant peut augmenter en fonction du délit et du type de véhicule et peut aller jusqu’à 450 €. À cette amende peuvent s’ajouter l’immobilisation du véhicule et sa mise en fourrière.