Point de mire sur la ville de Suresnes

Suresnes se situe dans le département des Hauts-de-Seine sur la rive gauche du fleuve éponyme. Cette ville de 49 311 habitants (2019) de la région Île-de-France, aujourd’hui très développée, représente une banlieue de Paris.

Elle dispose d’un important réseau de transports franciliens et fait partie de la métropole du Grand Paris. Elle constitue également un établissement public territorial de Paris Ouest La Défense.

Hormis les voies fluviales, il est possible d’emprunter de grands axes routiers pour se rendre à Suresnes à l’instar des routes départementales. Étant une ville qui tient particulièrement à cœur ses engagements pour l’économie verte et l’environnement, elle est aussi dotée de nombreuses pistes cyclables. Ceux qui choisissent les transports en commun ont le choix entre le réseau Transilien, le tramway, les lignes de bus et le métro.

L’un des principaux attraits de la commune est son patrimoine environnemental constitué de parcs, de squares et de jardins. À titre d’exemple, on peut citer les espaces verts les plus populaires comme les squares des Bels-Ebats, de Léon-Bourgeois et du lieutenant-colonel Spurgeon C. Boyd, les parcs du Château et des Landes.

Cette richesse environnementale n’est pas la seule raison des nombreuses visites touristiques chaque année. La ville de Suresnes se distingue également par ses innombrables lieux de beauté remarquable tels que le lycée Paul-Langevin qui est un monument historique, la forteresse du Mont-Valérien, la terrasse du Fécheray et le cimetière Voltaire. Son patrimoine architectural est visible à travers plusieurs de ses édifices impressionnants qui racontent chacun une histoire captivante.

Comment est la pollution de l’air à Suresnes ?

D’après un aperçu global, la qualité de l’air respiré à Suresnes est bonne. Cependant, les polluants les plus menaçants sont les particules fines (PM2,5). Les autorités locales ont mis en œuvre différentes dispositions par rapport à la pollution atmosphérique dans la région. Ces initiatives sont prises dans le cadre d’une action solidaire pour l’environnement et la préservation de la planète contre les changements climatiques. C’est la raison pour laquelle différentes stations de mesure ont été mises en place et que la ville elle-même est devenue une Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m). Les concentrations de différentes molécules en suspension sont prélevées quotidiennement par ces équipements. Les principales sont le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3) et le dioxyde de soufre (SO2). Ainsi, en cas de dépassement des seuils prédéfinis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les représentants de l’État sont immédiatement informés. Ces derniers relaieront ensuite l’information au public en se servant des médias.

Des mesures financières sont même prévues pour aider la ville dans sa transition énergétique et elles concernent surtout les véhicules en circulation.

Quand est-ce que la ville de Suresnes est devenue une Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m) ?

Étant une ville à forte densité humaine, le trafic routier y est régulièrement dense. La qualité de l’air à Suresnes peut de ce fait changer du jour au lendemain.

Conscients des effets néfastes d’une exposition prolongée aux polluants atmosphériques, les dirigeants locaux ont décidé de renforcer leur engagement pour l’amélioration de la qualité de l’air à Suresnes. Depuis 2021, la ville et toutes ses voies de circulation ont intégré les ZFE-m. Ainsi, plus aucun véhicule polluant n’a le droit d’y transiter durant les épisodes de pollution. Cette mesure édictée tient compte de la classe environnementale des véhicules en circulation identifiable à partir du Certificat Qualité de l’Air dont ils sont équipés. Autrement dit, sans cette vignette Crit’Air, l’accès à la ZFE-m est interdit.

Il est important de savoir que cette restriction de la circulation à Suresnes est instaurée sur une plage horaire préalablement déterminée par le préfet. En général, elle s’applique de 8 heures à 20 heures sauf les jours fériés et le week-end. Cette contrainte mise en place est maintenue jusqu’à ce que la pollution de l’air diminue ou plus précisément, jusqu’à l’atténuation de l’épisode de pollution. Toutefois, le préfet est libre de modifier ces horaires ainsi que la durée de la circulation différenciée.

Quels sont les véhicules concernés par la restriction de circulation à Suresnes en cas de pic de pollution ?

La ville de Suresnes est une ZFE-m. Pour rappel, cette zone est établie dans le but de protéger la population de la pollution atmosphérique. Sachant que la circulation routière est l’une des principales sources de pollution en zone urbaine, la ZFE-m permet de gérer efficacement l’affluence des véhicules les plus polluants.

Il est intéressant de savoir qu’en général, la mise en place de la zone à circulation restreinte est suivie de dispositifs d’aides au renouvellement des parcs automobiles locaux.

La circulation alternée doit être respectée par tous les véhicules à moteur en transit à Suresnes. Il s’agit entre autres des voitures, des véhicules utilitaires légers, des poids lourds, des autocars, des autobus, des deux-roues, des trois-roues et même des quadricycles motorisés.

Néanmoins, il existe quelques exceptions à la règle pour lesquelles l’accès à la ZFE-m de Suresnes ne peut être défendu même en cas de pic de pollution. Il s’agit notamment :

·         Des véhicules de sécurité civile ;

·         Des transports des associations de bienfaisance ;

·         Des véhicules du service public chargés de réaliser des interventions ponctuelles dans la ville ;

·         Des transports frigorifiques possédant une carte grise portant la mention FG TD ;

·         Des citernes équipées d’une carte grise comportant les mentions CIT ou CARB ;

·         Des convois exceptionnels ;

·         Des véhicules de collection confirmés par leur certificat d’immatriculation ;

·         Des véhicules commerciaux utilisés depuis plus de 30 ans ;

·         Des camions chargés des opérations de déménagement ;

·         Des véhicules utilisés dans le cadre de manifestations de différents types sur la voie publique ;

·         Des voitures de tournages ;

·         Des véhicules d’approvisionnement des marchés.

À noter qu’une preuve d’appartenance à l’une des catégories de véhicules citées précédemment est exigée en cas de contrôle. Par ailleurs, une demande d’autorisation spéciale est toujours envisageable auprès de la préfecture. Il faut également savoir que le port de la Vignette Crit’Air constitue un geste écoresponsable pour tous les usagers de la route. Il est donc recommandé d’arborer l’écopastille pour démontrer sa contribution dans la lutte contre la pollution atmosphérique.

Combien de vignettes Crit’Air existe-t-il ?

Le Certificat Qualité de l’Air, encore appelé Vignette Crit’Air est le dispositif mis en place par le ministère de la Transition écologique et solidaire dans le cadre des projets de lutte contre les changements climatiques et de transition énergétique. Il s’agit d’un autocollant circulaire coloré portant un numéro correspondant à la catégorie environnementale du véhicule. En effet, la classe est attribuée au véhicule en fonction de ses caractéristiques dont sa motorisation, sa carburation, sa date de première immatriculation et sa norme EURO. On distingue 6 vignettes Crit’Air différentes. D’après un ordre de niveau de pollution croissant, on retrouve :

·         La vignette anti-pollution verte ou Crit’Air 0

·         La vignette anti-pollution violette ou Crit’Air 1

·         La vignette anti-pollution jaune ou Crit’Air 2

·         La vignette anti-pollution orange ou Crit’Air 3

·         La vignette anti-pollution bordeaux ou Crit’Air 4

·         La vignette anti-pollution grise ou Crit’Air 5

Les seuls véhicules éligibles à la vignette pollution sont ceux qui disposent d’une immatriculation enregistrée après 1996. Ainsi, aucune catégorie Crit’Air n’est attribuée ni aux voitures de collection ni aux détenteurs d’immatriculation provisoire.

Il faut savoir que le document officiel est sécurisé par un QR code et sa validité dépend de l’état d’utilisation du véhicule et de sa lisibilité. Son remplacement n’est nécessaire que s’il est détérioré ou si le véhicule ne circule plus.

Quelles sont les procédures activées lors des épisodes de pollution ?

À chaque pic de pollution, la procédure d’alerte est enclenchée en vue de signaler le public. Différentes mesures sont activées en fonction du type de polluant dépassant le seuil critique et l’intensité de l’épisode de pollution. La population est informée de la situation et plusieurs recommandations sont diffusées dans le but de limiter les impacts sur la santé de chacun et l’environnement. Le préfet peut décider de limiter les émissions industrielles, réduire l’utilisation des véhicules et émettre des recommandations sanitaires à toute la population. Toutes les personnes vulnérables et sensibles sont sollicitées à prendre diverses précautions.

Voici quelques exemples de procédures préfectorales activées durant les pics de pollution :

·         Réduire la vitesse de circulation de 20 km/h particulièrement sur les grandes voies ;

·         Diminuer les vitesses limites autorisées de 20 km/h ;

·         Mettre en place la circulation alternée à Suresnes ;

·         Interdire l’entrée et le transit des véhicules sans vignette Crit’Air dans la ville ;

·         Proposer des conditions de stationnement favorables aux véhicules porteurs de la bonne vignette pollution en centre-ville (cette disposition est décidée avec les collectivités territoriales).

Voici quelques consignes venant des acteurs publics pour améliorer la qualité de l’air à Suresnes :

·         Privilégier les énergies propres en optant pour des carburants propres (GPL, GNV, électricité) ;

·         Adopter la conduite écologique en améliorant les habitudes comme éviter le stress au volant, ne plus chauffer la voiture au démarrage et rouler en économisant moins et en polluant moins ;

·         N’utiliser l’automobile que si nécessaire en optant pour les déplacements doux, pour les courts trajets et en optant de temps à autre aux services de covoiturage ;

·         Apprendre à circuler autrement en favorisant la marche à pied ou le vélo pour les courts trajets du quotidien ;

·         Choisir les transports en commun pour les courtes distances.

Ces dernières recommandations ne sont pas obligatoires, mais aident les citoyens à prendre conscience du danger que représente la pollution pour la santé et l’environnement. De plus, chaque geste individuel constitue une contribution pour la reconquête d’une atmosphère de qualité à Suresnes.

Quelles sont les recommandations émises durant les pics de pollution ?

Pour limiter la pollution atmosphérique et améliorer rapidement la qualité de l’air à Suresnes, la préfecture met à la connaissance du public plusieurs conduites à tenir. Elles peuvent varier selon les messages d’informations et recommandations transmis :

·         Réduire, voire éviter toutes activités physiques intenses en extérieur, c’est-à-dire tout exercice obligeant les personnes à respirer par la bouche ;

·         Reporter les sorties en début de matinée ou en fin de journée ainsi que les passages à pied aux alentours des grands axes routiers ;

·         Consulter immédiatement le médecin traitant en cas d’apparition de symptômes ou d’inquiétude se rapportant à des troubles de la respiration, des sensations d’irritation au niveau de la gorge ou de gêne inhabituelle, particulièrement pour les personnes sensibles et vulnérables.

Il est bon de savoir que la pollution de l’air est l’un des principaux facteurs de maladies respiratoires et cardiovasculaires ainsi que l’origine de plusieurs décès précoces recensés chaque année.

Quelles sont les vignettes Crit’Air reconnues à Suresnes en cas de circulation différenciée ?

Lorsque la circulation réglementée est activée à Suresnes, seuls les véhicules équipés des vignettes Crit’Air 0, 1, 2 et 3 peuvent rouler sans aucune contrainte. Ne pas posséder la vignette pollution constitue une infraction passible d’une amende s’élevant à 68 €. Cette somme peut augmenter jusqu’à 450 € en fonction du type de véhicule et de la gravité de la situation. En outre, cette sanction peut également s'ensuivre d’une immobilisation du véhicule et son envoi à la fourrière.

Il est toutefois important de savoir que l’infraction à la législation Crit’Air ne permet pas de perdre des points sur le permis de conduire. En revanche, la possession de l’éco-vignette et la conduite écologique donnent accès à des points supplémentaires lors de l’examen de permis de conduire.

Comment procéder pour demander une vignette Crit'Air ?

Pour obtenir la vignette anti-pollution, il faut émettre une demande sur le site officiel du Service public. Pour ce faire, il est nécessaire de remplir le formulaire dédié correctement. Les informations à renseigner doivent être conformes à celles qui figurent sur la carte grise du véhicule. S’il s’agit d’une demande de vignette Crit’Air pour un véhicule étranger, il est nécessaire de préciser l’adresse de récupération de la pastille écologique et le prix à payer s’élève à 4,51 €. La vignette pour les véhicules français est délivrée automatiquement à l’adresse du certificat d’immatriculation. Pour finaliser la demande, il faut régler la facture qui s’élève à 3,70 €. Il est aussi important de retenir qu’un justificatif d’immatriculation ainsi qu’une preuve de mise en conformité sont demandés durant l’achat d’une vignette pour un véhicule enregistré à l’étranger.

Ceux qui ont du mal avec les démarches en ligne peuvent toujours recourir aux services d’une société intermédiaire en payant des frais additionnels.

Sinon, il est toujours possible d’adresser une demande de vignette pollution aux services de délivrance des certificats Qualité de l’Air par courrier. La procédure est relativement la même que sur le site. Seulement, le règlement de la commande se fait par chèque et non par carte bancaire.

Le délai de traitement de la demande de vignette anti-pollution est d’une dizaine de jours. En attendant de recevoir le certificat définitif, un justificatif provisoire est reçu par mail. Ce document permet de prouver aux autorités qu’une commande de vignette Crit’Air a bien été émise aux services de l’État.