Gros plan sur la ville d’Arles

C’est dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur que se situe la ville d’Arles. Non seulement elle représente la sous-préfecture du département des Bouches-du-Rhône, mais elle est également le chef-lieu de l’arrondissement d’Arles. Parcourue et divisée par le Rhône en deux, elle se trouve entre Nîmes et Marseille.

Les Arlésiens bénéficient d’un important réseau de communication pour se rendre dans leurs communes voisines et dans les quatre coins du globe. La ville est desservie par des routes, des autoroutes et des lignes de transports en commun. Elle dispose également de plusieurs voies de transports ferroviaires, maritimes et aériens très développées la reliant au reste du pays.

La ville d’Arles se démarque par sa superficie de 75 893 ha qui fait d’elle la commune de France métropolitaine la plus étendue. Peuplée par 50 454 habitants (2019), elle présente une forte densité bien avec une population majoritairement jeune et active.

Le territoire d’Arles possède trois espaces naturels qui ont forgé sa réputation, à savoir les Alpilles, la Camargue et La Crau. La richesse d’Arles est en grande partie constituée par des vestiges de son passé appartenant désormais à son patrimoine. À titre d’exemples, il est possible de mentionner l’arène d’Arles, la tour des Opies dans les Alpilles, le phare de Faraman sur les rives de la Camargue arlésienne et les ruines du pont de Constantin.

Étant âgée de plus de deux millénaires, Arles est maintenant classée ville d’art et d’histoire. La plupart des édifices et monuments romains et médiévaux présents dans la commune appartiennent au patrimoine mondial de l’UNESCO. D’autres figurent sur la liste de Prosper Mérimée.

Des milliers de touristes viennent chaque année à Arles pour découvrir ses innombrables monuments architecturaux et culturels. Parmi les trésors que la ville a hérités de son passé, on retrouve la célèbre Vénus d’Arles, les différentes sculptures retrouvées à différents angles de rues telles que celles de Barreme, Forum et Rotonde. De nombreux musées sont également à visiter dont celui de Réattu, de la Camargue et enfin le musée départemental de l’Arles antique.

Une autre particularité de la commune d’Arles est le fait qu’elle soit la seule à être en possession de 5 sites naturels protégés, lesquelles sont : les réserves nationales de Camargue, des Coussouls de Crau et des marais du Vigueirat et les réserves régionales de l’Ilon et de la tour du Valat. Chacun de ces lieux est idéal pour se ressourcer au plus près de la nature.

Qualité de l’air : quelle est la situation à Arles ?

Le trafic routier est souvent dense sur les routes de la ville d’Arles, surtout durant les heures de pointe. Étant l’une des principales sources de pollution atmosphérique, il entraîne régulièrement la dégradation rapide de la qualité de l’air.

Une association agréée par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires est chargée de surveiller la qualité de l’air à Arles et dans toute la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Elle contrôle quotidiennement les concentrations de différents polluants en suspension afin de transmettre au public les tendances observées. Plusieurs stations de mesure sont ainsi installées à travers la ville pour réaliser ce suivi. Les principales molécules polluantes prises en charge sont l’ozone, les particules fines (PM10 et PM2,5), les oxydes d’azote, le dioxyde de carbone et le dioxyde de soufre.

Il est noté qu’à Arles, le taux d’oxyde d’azote a fortement diminué ces dernières années. Toutefois, les autorités locales restent vigilantes. Ainsi, une carte de la qualité de l’air dans les Bouches-du-Rhône est accessible en ligne. Elle est mise à jour régulièrement et permet également d’anticiper le niveau de pollution atmosphérique sur quelques jours d’affilé. Un code couleur bien précis est utilisé pour faciliter la compréhension des indices, que voici :

·         Gris clair : données indisponibles

·         Bleu : bon

·         Vert : moyen

·         Jaune : dégradé

·         Rouge : mauvais

·         Bordeaux : très mauvais

·         Violet : extrêmement mauvais

·         Gris foncé : événement

Les dispositions entamées par la préfecture dépendent de l’intensité de la pollution atmosphérique.

Quelles sont les mesures activées à Arles lors des épisodes de pollution atmosphérique ?

Diverses actions sont menées par la préfecture et les collectivités territoriales pour réduire rapidement et considérablement le taux des polluants en suspension en cas d’épisode de pollution. Une procédure peut être déclenchée selon la gravité de la situation. Sur la carte de vigilance atmosphérique à Arles, un code couleur spécifique est utilisé afin d’alerter la population :

·         Vert : aucune action enclenchée

·         Orange : procédure d’information et de recommandation

·         Rouge : procédure d’alerte

·         Gris : transmission d’informations sur le dispositif en cours

À noter que ces procédures préfectorales sont déclenchées en fonction du type de polluant en cause. Par ailleurs, des recommandations sanitaires et des mesures d’accompagnement peuvent aussi être activées pour aider la population à traverser l’épisode de pollution.

Parmi les mesures activées en cas de pic de pollution à Arles, on distingue :

·         La réduction de la vitesse de circulation de 20 km/h sur les grands axes routiers du département ;

·         L’établissement de plans de déplacements pour les entreprises, les administrations et les établissements scolaires ;

·         L’instauration de la circulation différenciée dans certaines zones de la ville ;

·         L’arrêt des opérations de nettoyage recourant à des produits polluants ou au brûlage des déchets.

La ville d’Arles ayant adhéré au Plan de protection de l’atmosphère (PPA) des Bouches-du-Rhône, tous les secteurs d’activité sont concernés par ces dispositions, en particulier les transports. Le ministère de la Transition énergétique encourage même les usagers de la route à adopter un nouveau comportement de conduite permettant de consommer moins de carburant et de polluer moins : l’éco-conduite.

Pourquoi faut-il s’équiper du Certificat Qualité de l’Air en cas de circulation différenciée à Arles ?

La circulation différenciée ou circulation alternée est une décision préfectorale appliquée durant les pics de pollution atmosphérique. Elle est instaurée dans le but de limiter la circulation des véhicules non respectueux de l’environnement. Cette restriction de la circulation est basée sur le dispositif créé par le ministère de l’Environnement : le Certificat Qualité de l’Air ou la vignette Crit’Air. Il s’agit d’un autocollant de forme circulaire qui indique la classe environnementale du véhicule. Il est non seulement sécurisé, mais arbore également une couleur et un numéro spécifique pour chaque catégorie. Il existe 6 vignettes Crit’Air. Selon un ordre décroissant de pollution, on distingue :

·         Gris : pastille Crit’Air 5

·         Bordeaux : pastille Crit’Air 4

·         Orange : pastille Crit’Air 3

·         Jaune : pastille Crit’Air 2

·         Violet : pastille Crit’Air 3

·         Vert : pastille Crit’Air 0

Aucun véhicule de collection ou immatriculé avant 1996 ne peut porter l’éco-vignette en raison de leur taux de pollution élevé. Il est toutefois possible de bénéficier d’un meilleur classement Crit’Air si des améliorations sont apportées au moteur du véhicule. Il faut néanmoins déclarer ces perfectionnements lors de la demande de vignette anti-pollution.

Pour la ville d’Arles, les vignettes pollutions autorisées sont les Crit’Air 0, 1, 2 et 3. Sans celles-ci, l’accès aux zones à circulation restreinte est interdit temporairement. Tous les usagers de la route en transit dans la ville doivent donc se mettre en conformité avec le dispositif pour éviter toute contravention.

Le port de la vignette anti-pollution est un effort déployé par les conducteurs afin de leur permettre de bénéficier de certaines modalités de stationnement favorables. Outre le fait que ce dispositif fait profiter aux véhicules moins polluants de conditions de circulation privilégiées, il donne aussi la position de rouler librement dans les Zones à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m).

Vignette Crit’Air à Arles : quelles sont les obligations des usagers de la route ?

Tous les conducteurs de véhicule à moteur se doivent d’apposer la vignette Crit’Air sur leur véhicule pour respecter les dispositions en vigueur lors des pics de pollution. Il est recommandé de se procurer l’écopastille dès à présent. En effet, le dispositif Crit’Air est une manière de responsabiliser les usagers de la chaussée. En outre, il représente une contribution palpable pour l’instauration d’un territoire à énergie positive pour la mobilité verte.

Étant donné que les véhicules diesel et à essence neuve ne pourront plus circuler d’ici 2035, il est recommandé de mettre les vieux véhicules polluants au rebut en échange d’un nouveau modèle « plus propre ». Différentes aides financières sont proposées par l’État pour l’acquisition d’un véhicule moins polluant.

Comment connaître la catégorie Crit’Air d’un véhicule en circulation ?

Il est possible d’anticiper la couleur de la vignette écologique correspondant à un véhicule avant son obtention. Il suffit d’utiliser l’outil de simulation proposé sur le site du Service public. Pour s’en servir correctement, il faut renseigner l’immatriculation et la date de première immatriculation du véhicule. Si les informations enregistrées sur la carte grise du véhicule sont à jour et complètes, la catégorie Crit’Air est indiquée aussitôt. Dans le cas contraire, il est nécessaire d’actualiser le certificat d’immatriculation avant de réaliser la simulation.

Il est important de noter que l’usage de l’outil de simulation est entièrement gratuit. De plus, il ne prend en compte que les informations renseignées. Ainsi, les cas de rétrofit électrique ne sont pas considérés et il se peut que le spécimen indiqué ne corresponde pas au véritable certificat Crit’Air fourni après avoir passé commande.

Quelle est la marche à suivre pour obtenir la vignette Crit'Air pour Arles ?

L’achat de la vignette anti-pollution pour Arles se fait sur le site du gouvernement. Il faut accéder au formulaire de demande, le renseigner correctement et valider la demande par la finalisation du règlement par carte bancaire. Le montant à payer change selon que le véhicule est immatriculé en France ou à l’étranger. Dans le premier cas, le tarif est à 3,70 € tandis que dans le second, il faut débourser 4,51 €, frais d’affranchissement inclus.

Il est vivement recommandé de se munir de la carte grise mise à jour du véhicule avant de passer commande, car seules les informations y figurant sont considérées, notamment l’adresse.

Il est possible de confier les démarches administratives à une société intermédiaire maîtrisant entièrement les formalités virtuelles pour commander la vignette Crit’Air. Cette solution permet de bénéficier d’un service d’assistance en temps réel et d’un suivi pointu de la demande moyennant des frais additionnels.

Sinon, il est toujours envisageable de monter un dossier manuscrit à transmettre au service de délivrance des Certificats Qualité de l’Air pour obtenir la vignette pollution sans passer par Internet. Après la validation de la commande par l’obtention de la facture et du justificatif provisoire, il faut compter une dizaine de jours avant de recevoir le certificat Crit’Air définitif.

À remarquer que le justificatif temporaire est utilisable en cas de contrôle. Il fait foi devant toutes autorités sur le fait qu’une pastille Crit’Air a été commandée pour le véhicule en question.

Qui est autorisé à accéder à la ville d’Arles sans la vignette écologique même en cas de pic de pollution ?

Différents véhicules dérogent à la législation Crit’Air et ont le droit de transiter dans la ville d’Arles sans la vignette Crit’Air, et ce, même en cas d’épisode de pollution. Il s’agit entre autres :

·         Des véhicules de la Défense ;

·         Des véhicules prioritaires et de secours ;

·         Des convois d’exception ;

·         Des poids lourds d’approvisionnement des marchés ;

·         Des voitures présentant la carte mobilité inclusion (CMI)…

La préfecture peut néanmoins faire une exception pour les conducteurs lui demandant une autorisation spéciale.

Rouler dans une Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m) sans la vignette : quelle est la sanction ?

Le non-respect des obligations Crit’Air dans une ZFE-m ou dans une zone à circulation alternée représente une contravention. L’amende forfaitaire que le fautif doit payer s’élève à 68 €. Elle peut être majorée jusqu’à 450 € selon le type de véhicule et s’accompagner d’une immobilisation de ce dernier ainsi que de sa mise en fourrière.