Un aperçu de la ville de Grasse

La ville de Grasse se trouve dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dans le département des Alpes-Maritimes. Avec une superficie de 4 444 ha et peuplée par 48 870 habitants (2019), elle présente une densité intermédiaire. Elle dispose de vastes espaces verts constitués principalement de forêts qui représentent le quart du territoire. Cette richesse environnementale est d’ailleurs classée réserve naturelle communale. Cependant, la majeure partie des territoires verdoyants des zones urbanisées est artificialisée.

Le reste de la commune est très urbanisé. Pour y accéder, il suffit d’emprunter ses nombreuses voies de communication dont l’autoroute A8, des routes départementales (D 2085, D 562, D 2562, D 109 et D 209) et lignes de transports en commun et ferroviaire (RER et TER).

Grasse est connue comme étant la capitale mondiale du parfum, et ce, depuis le XVIIe siècle. Ce savoir-faire a été ajouté en 2018 à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. La ville dispose de plusieurs parfumeries attirant des milliers de touristes chaque année pour ne citer que les parfumeries Galimard, Fragonard et Molinard.

Hormis la découverte de ces fabriques impressionnantes, Grasse révèle également son passé aux visiteurs du musée d’art et d’histoire de Provence ou encore du musée de la Marine. Les passionnés d’histoire peuvent s’attendre à être fascinés par la beauté des édifices de la ville à l’instar de la statue de l’Amiral de Grasse ou celle d’Ivan Bounine. Le patrimoine architectural de Grasse est aussi remarquable grâce au jardin de la Princesse Pauline et à ses multiples édifices religieux. À titre d’exemple, il est possible de mentionner les églises Saint-Donat, Saint-Laurent-de-Magagnosc et la cathédrale Notre-Dame-du-Puy de Grasse.

Comment est la qualité de l’air à Grasse ?

La qualité de l’air à Grasse est globalement bonne. Cela n’empêche que diverses mesures sont prises par les services de l’État et les associations agréées de prendre différentes dispositions. En effet, un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) a été mis en place en 2007 pour réduire grandement les émissions polluantes dans la région des Alpes-Maritimes. Cette initiative se concrétise par l’installation de quelques stations de mesure de la pollution atmosphérique sur le territoire. La surveillance porte sur plusieurs polluants, notamment le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3) et les particules fines (PM10).

Chacune des stations d’évaluation est chargée d’effectuer la modélisation et le suivi permanent de la qualité de l’air. Les résultats regroupés permettent alors de donner une estimation sur le taux de polluants atmosphériques et d’anticiper les épisodes de pollution. Grâce à ces équipements spécialisés, les autorités sont avisées quotidiennement sur l’état de la pollution de l’air à Grasse, qui, à leur tour, relaieront les informations transmises.

Quel est le plan suivi par les autorités locales pour améliorer la qualité de l’air à Grasse ?

Les responsables du Département ayant reçu les informations relatives à la qualité de l’air relaient l’information à la population en se servant des médias et de tous les outils à leur disposition. Le message diffusé est régulièrement accompagné de quelques recommandations sanitaires et comportementales. Il indique aussi les niveaux atteints, les prévisions pour les quelques jours à venir et les principales zones concernées.

Voici quelques exemples de précautions sollicitées par les autorités en cas de pic de pollution :

·         Arrêter les activités intenses en extérieur ;

·         Arrêter toutes activités de plein air non indispensables ;

·         Limiter au maximum les expositions au soleil et les sorties ;

·         Reporter les compétitions sportives en extérieur, quelle qu’elle soit pour les jeunes de moins de 15 ans ;

·         Recourir le moins possible aux véhicules automobiles et favoriser les déplacements doux ;

·         Privilégier les courts trajets afin de limiter les émissions polluantes ;

·         Favoriser l’utilisation des transports en commun et le covoiturage ;

·         Limiter autant que possible les transports routiers de transit ;

·         S’abstenir d’utiliser le chauffage au bois ou au charbon temporairement ;

·         Utiliser le moins possible les outils d’entretien non électriques ;

·         Arrêter le brûlage des déchets à l’air libre et les épandages agricoles d’engrais.

La liste n’est pas exhaustive et le préfet peut décider d’appliquer une réduction obligatoire des limites de vitesse autorisées sur les grands axes routiers. En centre-ville, des zones à restriction de la circulation peuvent être instaurées tandis que les gros véhicules peuvent se voir obligés d’emprunter des voies leur faisant de grands détours.

Quelles sont les précautions recommandées en cas d’épisode de pollution ?

En général, les mesures prises dépendent de l’intensité et de la persistance de l’épisode de pollution. Selon qu’il s’agit d’un simple niveau d’information ou d’une alerte, il est toujours recommandé aux personnes sensibles et vulnérables de prendre leur précaution. Si la concentration atmosphérique d’un type de polluant est particulièrement élevée et dépasse les limites recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’alerte est immédiatement donnée. Lorsque le taux de pollution de l’air présente un risque pour l’environnement et l’ensemble de la population, les procédures préfectorales sont déclenchées. Elles portent sur la restriction de la circulation et l’interdiction de circulation des véhicules polluants.

Quelles sont les vignettes Crit’Air autorisées lorsque la circulation différenciée est instaurée à Grasse ?

En cas de pic de pollution, le préfet met généralement en place la circulation alternée à Grasse. Il s’agit d’une disposition temporaire empêchant les véhicules polluants de faire des allers-retours dans la ville. Cette restriction de la circulation se base sur le dispositif Crit’Air établi par le ministère de la Transition écologique et solidaire.

Particulièrement à Grasse, quand la circulation réglementée est activée, seuls les véhicules porteurs des vignettes Crit’Air 0, 1, 2 et 3 sont autorisés à circuler sans aucune contrainte. Ceux qui n’en possèdent pas ou qui ne sont pas éligibles à la pastille écologique devront attendre le levé de l’interdiction pour pouvoir accéder à la zone de restriction de la circulation.

Il faut savoir que la circulation différenciée est maintenue jusqu’à ce que la pollution atmosphérique diminue. Elle est donc effective sur un nombre de jours et une plage horaire modifiable par le préfet.

Pourquoi faut-il équiper son véhicule de la vignette Crit'Air ?

Il est bon de remarquer que le trafic routier représente une source non négligeable d’émissions polluantes. Le ministère de la Transition écologique et solidaire a justement créé le Certificat Qualité de l’Air (CQA) ou vignette Crit’Air dans le but de responsabiliser les usagers de la route face à la hausse de la pollution atmosphérique. En choisissant d’arborer la vignette anti-pollution, non seulement ils acceptent de contribuer dans la lutte contre la pollution de l’air, mais en plus, ils prennent conscience du niveau de pollution de leurs véhicules.

En outre, s’équiper de la vignette écologique présente quelques avantages non négligeables pour les conducteurs. Tout d’abord, la pastille Crit’Air constitue un ticket de passage pour accéder librement aux Zones à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m). Ensuite, elle fait profiter à son titulaire de conditions de stationnement favorables en centre-ville. Enfin, elle fait profiter d’une circulation sans contrainte dans toutes les communes françaises. Évidemment, il faut toutefois que la vignette Crit’Air en question corresponde à celles qui sont admises dans les autres villes de France.

Combien existe-t-il de vignette Crit’Air ?

Les vignettes Crit’Air existantes sont au nombre de 6. Elles correspondent chacune à un autocollant rond numéroté indiquant une classe environnementale spécifique. Pour qu’un véhicule en arbore, ses différentes caractéristiques doivent répondre aux conditions d’éligibilité au dispositif Crit’Air. En effet, parmi les éléments pris en compte lors de l’attribution de la vignette anti-pollution figurent la motorisation, la date de première immatriculation, la norme EURO à laquelle est conformé le véhicule et son type de carburant. Du plus propre au plus polluant, on distingue alors :

·         La vignette Crit’Air 0 ou la pastille verte

·         La vignette Crit’Air 1 ou la pastille violette

·         La vignette Crit’Air 2 ou la pastille jaune

·         La vignette Crit’Air 3 ou la pastille orange

·         La vignette Crit’Air 4 ou la pastille bordeaux

·         La vignette Crit’Air 5 ou la pastille grise

Si le véhicule dispose d’une carte grise de collection ou a été immatriculé avant 1996, il n’est pas en droit de recevoir un CQA. Une amélioration du classement est envisageable dans le cas d’une mise en conformité du véhicule à condition que toute amélioration apportée au moteur soit déclarée au moment de l’achat de la vignette.

Comment faire pour acheter un Certificat Qualité de l’Air ?

Il est conseillé de réaliser d’abord une simulation avant de procéder à l’achat définitif de la pastille écologique. L’outil dédié à cet essai est disponible sur le site du Service public.

Il faut également se rendre sur cette même plateforme pour commander la vignette Crit’Air en ligne. En payant la somme de 3,70 €, on obtient le macaron réservé aux véhicules français. Le montant à régler pour une demande étrangère s’élève à 4,51 €.

La démarche à suivre est assez simple puisqu’il suffit de remplir le formulaire de commande à partir des renseignements donnés sur le certificat d’immatriculation du véhicule. De préciser l’adresse de livraison de la vignette Crit’Air le cas échéant, et de finaliser l’achat par le paiement par carte bancaire. À noter qu’en cas de changement d’adresse, une mise à jour de la carte grise du véhicule est obligatoire avant l’émission de la commande. En outre, seuls les véhicules disposant d’une immatriculation définitive peuvent recevoir une éco-vignette.

Une autre possibilité est de faire appel aux services d’une société intermédiaire pour réaliser les démarches administratives. Bien entendu, des frais en sus sont à prévoir dans cette option. Cependant, le suivi de la commande est assuré et le demandeur bénéficie d’un téléservice de qualité.

La dernière possibilité est de faire la demande par courrier. Cette solution nécessite le téléchargement et l’impression préalable du formulaire dédié. Ce dernier doit ensuite être rempli correctement à la main avant d’être envoyé avec le chèque approvisionné aux services de délivrance des certificats Qualité de l’Air.

Dans tous les cas, le traitement de la demande prend une dizaine de jours environ avant la réception du produit par la poste. Le demandeur reçoit sa facture et son justificatif provisoire par mail dès la validation de son achat. Le document temporaire est utilisable en cas de contrôle pour prouver que l’achat de la vignette Crit’Air pour le véhicule en question a bien été réalisé. Ce justificatif ne présente aucune date de péremption. Le conducteur peut donc s’en servir jusqu’à ce qu’il reçoive son certificat définitif par voie postale.

À quel moment faut-il se procurer la vignette Crit'Air ?

Tous les conducteurs de véhicules à moteur doivent obligatoirement se procurer la vignette Crit’Air pour pouvoir transiter dans les ZFE-m. Une fois reçue, la vignette anti-pollution est valable aux yeux des autorités pour toute la durée de vie du véhicule. Il faut juste qu’elle reste en bon état et lisible.

Quel est le risque encouru à ne pas posséder la vignette Crit’Air ?

Ne pas présenter la pastille Crit’Air durant le transit dans une ZFE-m ou à Grasse lors d’un épisode de pollution équivaut à une contravention. Le conducteur fautif sera alors obligé de payer une amende forfaitaire allant de 68 à 450 € selon la gravité de la situation et le type de véhicule conduit. À cette sanction s’ajoute l’immobilisation du véhicule et, parfois même, sa mise en fourrière.