Crit'air
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Liste des villes concernées par le dispositif Crit'air

La vignette Crit’Air à Saint-Priest

Sommaire

La ville de Saint-Priest est décidée à réformer ses politiques de mobilités en renforçant son engagement pour l’environnement. Cette initiative est prise avec la mise en place d’une zone à faibles émissions au sein de la commune. À l’intérieur de ce périmètre géographique défini, la pollution ainsi que la circulation de certains véhicules seront limitées. Cette restriction s’appliquera en fonction du Certificat Crit’Air présenté par chaque véhicule. Ces dispositions sont prises en vue de renouveler les parcs de véhicules de la ville et de supprimer progressivement les diesels de la circulation d'ici à 2026.

Que faut-il savoir sur la ville de Saint-Priest ?

Saint-Priest est implantée dans la région Auvergne-Rhône-Alpes au cœur du département de l’Ardèche. Elle représente une commune à densité intermédiaire avec une population constituée de 46 927 habitants (2019). Faisant partie de la collectivité territoriale de la Métropole de Lyon, elle en est la deuxième ville la plus étendue. Sa situation géographique lui confère de nombreux avantages. En effet, grâce à sa proximité avec la ville de Lyon et à son intégration à la couronne périurbaine, son développement économique et social a été rapide et constant. Aujourd’hui, elle compte de nombreuses zones industrielles et commerciales qui contribuent toutes à sa croissance.

Saint-Priest est reconnaissable à ses prairies et ses multiples terres agricoles qui font partie intégrante de son patrimoine naturel. La ville est partagée en huit quartiers participants chacun aux projets d’amélioration des zones urbanisées de la municipalité.

La ville est desservie par deux autoroutes (A46 et A43). Par ailleurs, elle est reliée à Lyon par la route nationale RN518 et à la capitale par la RN6. Le réseau routier de la commune est en outre enrichi par différentes lignes de transports en commun et des pistes cyclables.

Saint-Priest est une belle ville riche en lieux et monuments remarquables. Parmi ses sites les plus visités figurent la cité Berliet, la maison du Peuple et le monastère Saint-Michel de Charay. Même l’ancienne mairie et les trois églises de Saint-Priest présentent une architecture impressionnante marquant l’histoire de la ville.

Comment est la pollution atmosphérique dans la commune ?

La réduction permanente de la pollution atmosphérique dans chaque commune est devenue un défi que chaque préfecture doit relever. Différents projets sont mis au point dans le cadre du Plan de Protection de l’atmosphère (PPA) dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et dans la ville de Saint-Priest. Les services de l’État collaborent avec de nombreux partenaires territoriaux pour réussir la lutte contre la pollution chronique de l’air. Afin d’anticiper et d’éviter les épisodes de pollution atmosphérique, de réduire durablement les polluants en suspension et d’améliorer progressivement la qualité de l’air respiré, une action solidaire est engagée. Le ministère de la Transition écologique est l’initiateur de cette démarche pour la préservation de l’environnement. En démarrant différentes actions écologiques, il est parvenu à éco-responsabiliser les citoyens et les sensibiliser à préserver la planète contre le réchauffement climatique dû à la pollution de l’air.

D’après le projet PPA initié, chaque commune française doit obligatoirement surveiller la qualité de l’air. Pour Saint-Priest, l’évaluation quotidienne réalisée et l’étude des résultats obtenus sont utilisées pour établir une stratégie efficace pour gérer au mieux les éventuels épisodes de pollution. Elles permettent non seulement d’anticiper les risques encourus en cas de pic de pollution, mais également de protéger la population en limitant au maximum les impacts sanitaires. La ville elle-même est considérée comme une zone d’étude des risques associés à la pollution de l’air. En effet, les concentrations des polluants atmosphériques sont globalement supérieures aux seuils définis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les pics de pollution sont réguliers. En effet, Saint-Priest correspond à une zone très exposée aux émissions polluantes en provenance du trafic routier. Sa proximité avec les grands axes à circulation importante, dont l’A43, l’A46 et la Rocade Est, influence la qualité de son atmosphère. D’ailleurs, les saturations en dioxydes d’azote (NO2) y sont très élevées.

Quel est l’impact sanitaire de la pollution de l’air sur l’agglomération lyonnaise et la ville de Saint-Priest ?

Les risques de la pollution atmosphérique sur la santé publique ne sont pas négligeables. En effet, la dégradation de la qualité de l’air respiré est l’une des principales causes du changement métabolique. La pollution est d’ailleurs à l’origine d’un nombre important de décès prématurés à travers le monde. Il est donc primordial d’évaluer ses effets sur la santé de la population pour pouvoir optimiser l’efficacité des mesures de prévention. Avant de citer les impacts sanitaires de la pollution de l’air sur la santé, il faut savoir que le PPA de la ville de Saint-Priest concerne surtout les polluants à effet de serre, à savoir : le dioxyde de soufre (SO2), le monoxyde de carbone (CO), le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone, le plomb et les particules fines (PM10). Pour évaluer les effets de la pollution atmosphérique, il faut étudier au préalable les émissions en suspension concernées et leur impact respectif et la qualité générale de l’air.

 Le danger encouru en cas d’exposition de courte durée à un type de polluant est différent d’une exposition prolongée. Les conséquences dépendent également de l’intensité de la pollution. Le plus souvent, cette dernière entraîne :

·         Des irritations des yeux et des voies respiratoires ;

·         Une toux ;

·         Des gênes respiratoires ;

·         Des troubles cardio-vasculaires ;

·         Une accentuation des crises d’asthme…

Dès l’apparition d’un symptôme suspect, il est conseillé de consulter immédiatement un médecin.

Quelles sont les mesures efficaces prises par la préfecture pour endiguer la pollution atmosphérique ?

Les autorités ont pleinement conscience des enjeux de la pollution atmosphérique. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles, depuis plusieurs années déjà, elles cherchent un moyen de rationaliser l’utilisation de l’énergie, de définir les bonnes orientations à suggérer à la population et d’atténuer, voire réduire les effets de la pollution de l’air. Pour y parvenir, des dispositions drastiques et continues sont prises :

·         Surveiller et évaluer la pollution de l’air quotidiennement ;

·         Mesurer les risques de la pollution sur la santé de la population ;

·         Informer le grand public en cas d’épisode de pollution ;

·         Déployer des moyens efficaces pour réduire rapidement les émissions polluantes et limiter au maximum la pollution atmosphérique.

Pour ce faire, la préfecture a mis en place deux dispositifs qu’elle active systématiquement en cas de pic de pollution :

·         La procédure d’information et de recommandation est déclenchée uniquement lorsqu’une exposition de courte durée aux polluants atmosphériques ne présente de risque que pour les personnes vulnérables et sensibles ;

·         La procédure d’alerte est mise en marche dès lors qu’une brève exposition est dangereuse pour l’ensemble de la population et l’environnement.

Hormis ces dispositifs, le préfet peut aussi décider d’appliquer certaines précautions. Voici quelques exemples :

·         Baisse de 20 km/h de la vitesse maximale autorisée sur les grands axes routiers ;

·         Adoption de la conduite économique et écologique ;

·         Réduction de la vitesse de circulation dans toute la ville de Saint-Priest ;

·         Port obligatoire de la vignette Crit’Air ;

·         Instauration de la circulation différenciée sur une place horaire spécifique ;

·         Interdiction de mise en circulation des véhicules jugés trop vieux, c’est-à-dire trop polluants ;

·         Favorisation des transports en commun ;

·         Utilisation des déplacements doux, surtout sur les courts trajets ;

·         Favorisation du covoiturage.

La liste est non exhaustive et le préfet est en mesure de mettre en œuvre d’autres mesures pour améliorer rapidement la qualité de l’air dans la commune.

Comment fonctionne la circulation différenciée mise en place durant un épisode de pollution ?

La circulation différenciée correspond à un dispositif mis en place pour limiter l’affluence des véhicules polluants en circulation dans une zone déterminée de la ville de Saint-Priest. En parallèle, elle permet de gérer le trafic routier en cas de pic de pollution. Concrètement, cette restriction de la circulation empêche les véhicules polluants de pénétrer un périmètre défini de la commune temporairement.

Auparavant, cette interdiction entrait en vigueur seulement durant les jours où les niveaux de pollution avoisinent ou dépassent les maximums légaux et elle se référait à l’immatriculation des véhicules. Aujourd’hui, elle se base sur le Certificat Qualité de l’Air pour sélectionner les véhicules qui sont autorisés à transiter dans la zone. De nombreux autres paramètres entrent en ligne de compte avant la définition du périmètre qui sera la zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m).

Pour Saint-Priest, le port de la vignette écologique est devenu obligatoire. Et durant les épisodes de pollution, les seuls véhicules libres de rouler sans contrainte sont ceux qui sont équipés de la bonne pastille écologique. À noter que les seules catégories Crit’Air admises dans la commune sont 0, 1, 2 et 3.

Qui bénéficie d’une dérogation à la restriction de circulation même en cas de pic de pollution ?

L’accès aux ZFE-m ne présente aucun problème à certains véhicules, car ils bénéficient d’une dérogation à la restriction de circulation mise en place durant les épisodes de pollution. Il s’agit entre autres :

·         Des véhicules considérés comme étant les moins polluants, à savoir les voitures électriques, les hybrides et les GPL ;

·         Des utilitaires légers tels que les camionnettes, dont les transporteurs de marchandises pour l’approvisionnement des marchés, des commerces… ;

·         Des véhicules de covoiturage ;

·         Des voitures transportant une ou plusieurs à mobilité réduite ;

·         Des véhicules de fonction facilement identifiable comme les bus, les taxis, les camions de déménagement, les convois funéraires, les voitures d’auto-écoles, les dépanneuses… ;

·         Des voitures de la Défense ;

·         Des véhicules prioritaires (pompiers, secours, police…).

Tous les automobilistes gardent le droit de demander une autorisation spéciale pour circuler dans une ZFE-m auprès de la préfecture.

Quelles sont les spécificités du Certificat Crit’Air ?

Le Certificat Qualité de l’Air est un dispositif créé et imposé par le ministère de la Transition écologique et solidaire pour responsabiliser les usagers de la chaussée et accélérer la mobilité verte. Également appelé vignette Crit’Air, il correspond en réalité à un adhésif circulaire qu’il faut afficher à l’avant du véhicule conduit. Son utilité est d’indiquer son niveau de pollution.

Il existe 6 vignettes pollutions correspondant à 6 catégories Crit’Air. Du plus polluant au plus écologique, les voici :

·         Vignette Crit’Air 5 ou stick’Air gris 

·         Vignette Crit’Air 4 ou stick’Air bordeaux

·         Vignette Crit’Air 3 ou stick’Air orange

·         Vignette Crit’Air 2 ou stick’Air jaune

·         Vignette Crit’Air 1 ou stick’Air violet

·         Vignette Crit’Air 0 ou stick’Air vert

Posséder la pastille écologique donne accès à différents privilèges, notamment un accès libre aux ZFE-m et une réduction des frais de stationnement en centre-ville.

Le classement Crit’Air est déterminé en fonction des caractéristiques du véhicule. Pour le savoir, il est possible de réaliser une simulation sur le site du gouvernement. Cependant, il est important de savoir que les principales informations prises en compte pour l’établissement de la vignette anti-pollution sont : le type de moteur, la date de première immatriculation, le type de carburant, la norme EURO et les éventuelles transformations apportées au moteur.

Seuls les véhicules portant une immatriculation définitive et récente, c’est-à-dire enregistrés après 1996, sont éligibles au macaron.

À combien s’élève l’amende en cas d’infraction à la législation Crit’Air ?

Sachant que le port de la vignette anti-pollution est obligatoire pour accéder à la ZFE-m de Saint-Priest, ne pas en posséder, constitue une contravention. L’amende à payer en cas de contrôle s’élève à 68 €. Pour les poids lourds, elle peut aller jusqu’à 450 €. À cette sanction peuvent s’ajouter l’immobilisation du véhicule et son envoi à la fourrière.

À qui s’adresser pour obtenir un Certificat Qualité de l’Air ?

Professionnels et particuliers peuvent s’acheter leurs vignettes Crit’Air directement sur le site du Service public. Il suffit de renseigner les informations relatives à chaque véhicule et finaliser la commande par le règlement de la facture par carte bancaire. Pour éviter de se tromper au moment de la demande, il est préférable d’avoir la carte grise du véhicule en main. Toutes les informations indiquées sur celle-ci doivent être actualisées pour être sûr d’être livré à la bonne adresse.

Attention, toute erreur peut entraîner la nullité de la commande et la non-réception de la vignette Crit’Air.

Pour éviter justement ce genre de désagrément, il est toujours possible de confier l’opération à une société intermédiaire. Certes, des frais de service sont à prévoir. Cependant, le demandeur bénéficie d’un accompagnement personnalisé et a la possibilité de suivre l’évolution de sa commande en temps réel.

L’achat de la vignette pollution est également réalisable par courrier. Il suffit d’adresser le formulaire de commande au service de délivrance des certificats Qualité de l’Air. Il ne faut surtout pas oublier de joindre le justificatif d’immatriculation et la preuve de mise en conformité pour les véhicules immatriculés à l’étranger. Sans quoi, la commande risque de ne pas être recevable.

Il est important de retenir que le montant à payer est différent selon que le véhicule soit immatriculé en France ou à l’étranger. Dans le premier cas de figure, la facture s’élève à 3,70 €, frais d’acheminement inclus tandis qu’elle est de 4,51 € pour le deuxième cas.

Il faut patienter environ 10 jours avant de recevoir la vignette pollution par la poste. Parfois, le délai est plus long. Heureusement qu’un justificatif provisoire est reçu par courriel à la validation de chaque commande. Ce document sécurisé est à utiliser pour faire foi devant toutes autorités sur le fait qu’une pastille Crit’Air a bien été commandée pour le véhicule en question. À noter que la validité du justificatif temporaire n’expire qu’une fois le certificat définitif reçu par courrier postal.

Quelle est la date d’expiration de la vignette Crit’Air pour Saint-Priest ?

Le Certificat Crit’Air ne dispose d’aucune date d’expiration. Il est valable tant que le véhicule circule. Pour que l’écopastille soit utilisable à volonté, elle doit demeurer intacte et lisible. En cas de détérioration, il vaut mieux la remplacer sans attendre.

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La vignette Crit’Air à Saint-Priest

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