Comment est la ville de Brive-la-Gaillarde ?
Brive-la-Gaillarde, également appelée Brive est une commune française située dans la région Nouvelle-Aquitaine. Elle représente la sous-préfecture de la Corrèze. Avec ses 46 330 habitants (2019), elle est la plus peuplée du département.
Cette commune est desservie par un important réseau de communication englobant des voies routières constituées d’autoroutes et de routes départementales ; des voies ferroviaires, des lignes de transports de bus et plusieurs pistes cyclables. La ville de Brive s’est engagée à privilégier les déplacements doux pour mieux contribuer dans la préservation de la planète contre les changements climatiques dus à la pollution atmosphérique.
Elle se démarque par le nombre important des festivités et des manifestations qui y sont organisées toute l’année dont la Foire du livre, le Festival de la Vézère, le Brive Festival et les Orchestrades universelles. Brive est également riche en monuments civils et religieux. La plupart des touristes qui y viennent chaque année ne manquent pas de les visiter pour en apprendre davantage sur le passé de la ville. À titre d’exemple, il est possible de citer la collégiale Saint-Martin, l’Office de tourisme de Brive, la tour des Échevins, le musée Labenche et le château de Puymèges. Un grand nombre de ses richesses historiques ont bien été conservées, devenues aujourd’hui des sites touristiques incontournables.
Quel est l’état de la pollution atmosphérique en ville ?
Il est difficile de maintenir une bonne qualité de l’air à Brive-la-Gaillarde. En effet, le climat de la région favorise l’accumulation des molécules polluantes en suspension. Souvent, la qualité de l’air est dégradée sur la commune à cause des températures en baisse favorisant l’utilisation des chauffages, sources de pollution. Il faut également remarquer que les concentrations en particules sont généralement importantes au sein des agglomérations à forte densité de population.
À Brive-la-Gaillarde, plusieurs stations de mesure assurent quotidiennement le suivi de la qualité de l’air local. Les molécules usuellement évaluées sont les particules fines (PM2,5 et PM10), le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3) et le dioxyde de soufre (SO2). Dès lors que l’indice enregistré dépasse les seuils limites fixés par l’Organisation mondiale de la santé, l’information est directement relayée vers la population. Grâce aux médias locaux, les autorités peuvent transmettre les résultats des évaluations réalisées par l’association agréée en charge de l’étude de la qualité de l’air en temps réel.
Il est important de savoir que chacune de ces particules polluantes présente différents effets sur la santé et l’environnement selon l’intensité et la durée de l’exposition. Par exemple :
· Les particules fines : accentuent les crises d’asthme, diminuent la capacité du corps à réagir face à une infection et favorisent le développement des maladies pulmonaires ;
· L’ozone : entraîne une gêne respiratoire, cause un essoufflement, occasionne des douleurs thoraciques, cause des irritations oculaires et une inflammation des poumons, voire les aggraver ;
· Le dioxyde de soufre : détériore le système respiratoire et entraîne des difficultés à respirer correctement.
Chaque individu doit avoir une longueur d’avance sur le niveau de pollution dans la région afin de prendre les précautions nécessaires en cas de hausse importante.
Comment bien lire la carte de la qualité de l’air ?
Le ministère de la Transition écologique et solidaire collabore avec différentes associations locales pour pouvoir mener une action collective contre la pollution atmosphérique. Dans cette optique, il a mis à la disposition du public une carte à travers laquelle il est possible de connaître l’état de pollution dans différentes villes françaises. Pour faciliter la compréhension de la carte, un code couleur est utilisé :
· Bleu : la qualité de l’air est bonne
· Vert : le niveau de pollution est correct
· Jaune : la qualité de l’air est dégradée
· Rouge : le taux de pollution est élevé et la qualité de l’air est mauvaise
· Bordeaux : l’air respiré est de très mauvaise qualité
· Violet : la qualité de l’air est extrêmement mauvaise
· Gris foncé : un événement météorologique est prévu
· Gris clair : l’information sur la qualité de l’air n’est pas disponible
Les différents polluants concernés, qu’ils soient majoritaires ou non, sont détaillés en dessous de la carte.
À remarquer que les indices et prévisions sont donnés sur plusieurs jours à l’échelle de chaque commune. Ainsi, la qualité de l’air est diffusée au quotidien. Cette marge est prise afin de permettre à tous les citoyens de prendre les dispositions nécessaires en cas de pic de pollution annoncé.
Quelles sont les recommandations émises fréquemment par la préfecture en cas de pic de pollution ?
Étant donné que les effets des polluants atmosphériques varient selon leur type, les recommandations que la préfecture adresse au public peuvent changer également. La plupart d’entre elles portent sur les activités physiques de la population, les moyens de locomotion à prioriser et les bonnes habitudes du quotidien. De ce fait, lorsqu’une dégradation importante de la qualité de l’air est prévue à Brive, voici les recommandations usuelles émises par le préfet :
· Arrêter temporairement les activités sportives intenses, surtout celles pratiquées en extérieur ;
· Éviter les longues sorties ou les activités de plein air, particulièrement pour les personnes sensibles et vulnérables ;
· Reporter les déplacements à proximité des grands axes routiers où le trafic est souvent dense ;
· Préférer les itinéraires sur lesquels la circulation est moins importante, tels que les pistes cyclables, les lignes pour piétons…) ;
· Favoriser le covoiturage ;
· Opter pour les déplacements doux sur les courts trajets ;
· Limiter les déplacements inutiles nécessitant le recourt à la voiture ;
· Réduire la vitesse de circulation lorsque l’on conduit sur de grands axes routiers en la baissant de 20 km/h ;
· Vérifier périodiquement les véhicules à moteur thermique ;
· Favoriser les transports en commun, surtout pour les petits trajets.
À cette liste non exhaustive s’ajoute la mise en place temporaire de la circulation différenciée. À Brive-la-Gaillarde, cette restriction concerne surtout les véhicules polluants. Elle est instaurée sur une plage horaire que tous les conducteurs doivent respecter et ne prend fin qu’une fois la pollution atmosphérique atténuée.
Que se passe-t-il lorsque la circulation différenciée est instaurée à Brive-la-Gaillarde ?
Le préfet ne décide d’instaurer la circulation alternée que lorsque la pollution de l’air dépasse les recommandations faites par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Il définit au préalable une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m) à l’intérieur de la commune. Au sein de ce périmètre, il devient interdit aux véhicules polluants de rouler lors d’un épisode de pollution.
La circulation différenciée est une stratégie mise au point pour accélérer la diminution de la pollution de l’air à Brive-la-Gaillarde. Elle fait partie du Plan de Protection de l’Atmosphère engagé par l’État français. Chaque fois qu’elle est activée dans la commune, tous les véhicules dépourvus du dispositif Crit’Air sont interdits d’accès au périmètre prédéfini. Ceux qui disposent d’une vignette écologique dont la catégorie est supérieure à 3 n’ont pas non plus le droit d’y transiter.
Il faut savoir que cette disposition est renforcée par l’encouragement à l’éco-conduite. En définitive, tous les véhicules à moteur entrant dans la ZFE-m doivent présenter la bonne vignette et adopter une conduite écoresponsable.
Qui dérogent à la circulation réglementée appliquée durant les épisodes de pollution ?
Certains véhicules bénéficient toutefois d’une dérogation à la règle sur les vignettes Crit’Air. En effet, malgré l’épisode de pollution, ils ont pleinement le droit d’accéder à la ZFE-m sans craindre d’être sanctionnés. Ces véhicules profitant d’une circulation privilégiée sont :
· Les véhicules conduisant une ou plusieurs personnes à mobilité réduite ou présentant une carte mobilité inclusion (CMI) ;
· Les convois d’approvisionnement des marchés ;
· Les convois exceptionnels ;
· Les véhicules de l’armée ;
· Les véhicules de secours ;
· Les poids lourds utilisés pour le déménagement ;
· Certains véhicules professionnels ayant reçu une autorisation spéciale…
Il est important de rappeler que la vignette Crit’Air permet non seulement de circuler librement dans la ZFE-m durant les pics de pollution. Mais elle fait aussi profiter d’une réduction des frais de parking en centre-ville. Ces conditions de stationnement privilégiées sont régies par les collectivités territoriales.
Qu’est-ce qui singularise le Certificat Qualité de l’Air ?
Le Certificat Qualité de l’Air n’est autre que la vignette Crit’Air. Il fait allusion à l’autocollant de forme circulaire que tous les véhicules à moteur doivent impérativement afficher sur leur pare-brise ou leur fourche. Ce sticker est bien plus qu’un simple ticket d’entrée pour les ZFE-m. Il indique aussi le niveau d’émissions polluantes du véhicule. Les contrôleurs s’y réfèrent pour savoir si le véhicule en question est encore autorisé à rouler ou devrait être mis au rebut en raison de leur niveau de pollution trop élevé.
La classe environnementale de chaque véhicule est définie à partir des caractéristiques de ce dernier. Parmi les données prises en compte au moment de l’établissement de la catégorie Crit’Air figurent :
· La date de première immatriculation du véhicule ;
· Le type de moteur qu’il dispose sous son capot ;
· Le type de carburant utilisé ;
· La norme EURO à laquelle le véhicule est conformé ;
· Les éventuelles mises en conformité effectuées.
Toute amélioration apportée au moteur a son importance et peut modifier la classe Crit’Air du véhicule. Il faut juste la déclarer au moment de l’achat de la pastille écologique.
Ainsi, il existe 6 vignettes Crit’Air différentes. Elles sont numérotées de 0 à 5 d’après un ordre de pollution croissant et se déclinent sous 6 couleurs à savoir : vert, violet, jaune, orange, bordeaux et gris.
La date du premier enregistrement de la carte grise du véhicule est cruciale, car aucun des modèles de collection datés d’avant 1996 n’est éligible au dispositif Crit’Air. Il est aussi important de savoir qu’une immatriculation définitive est indispensable pour pouvoir faire une demande de vignette anti-pollution.
Quelles sanctions faut-il craindre en roulant sans la vignette Crit’Air ?
Rouler sans la vignette pollution revient à enfreindre la législation Crit’Air. Le ministère de la Transition écologique et solidaire fait appel à la bonne volonté de tous les citoyens à coopérer pour la préservation de l’environnement et de la santé de tous. L’éco-vignette est une manière de responsabiliser les usagers de la route et les aider à prendre conscience du danger de la pollution atmosphérique sur l’avenir des générations futures. D’après les scientifiques, il est vital que toutes les agglomérations françaises, surtout celles situées à l’intérieur de la ceinture formée par l’autoroute A86, parviennent à gérer efficacement la pollution de l’air au sein de chaque commune d’ici 2050. Il a même été fixé comme objectif qu’aucun véhicule polluant ne doit plus circuler sur le territoire français d’ici là.
La réussite de cette transition énergétique dépend donc de tous les citoyens et chaque action compte.
Pour encourager les usagers de la chaussée à se conformer aux règles de l’éco-conduite, les autorités ont décidé de sanctionner la conduite sans la vignette Crit’Air. Elle correspond désormais à une contravention dont l’amende s’élève à 68 €. Cette somme peut augmenter jusqu’à 450 € selon le type de véhicule. En outre, tout refus de coopération peut entraîner la mise en fourrière du véhicule.
Combien faut-il dépenser pour se procurer la vignette Crit'Air ?
Le montant qu’il faut prévoir de débourser pour l’achat de la vignette écologique est de 3,70 € (cas d’un véhicule français) ou de 4,51 € (cas d’un véhicule immatriculé à l’étranger). Cette dépense inclut déjà les frais d’acheminement du produit.
Quelles sont les étapes à suivre pour acheter la vignette écologique ?
La commande de la vignette Crit’Air pour Brive est réalisable par carte bancaire directement sur le site du Service public en remplissant un formulaire de demande préétabli. Certains choisissent toutefois de faire appel aux services d’une société intermédiaire pour réaliser les démarches administratives. Évidemment, des frais en sus sont à prévoir dans cette alternative.
Une dernière solution est envisageable pour se procurer la vignette Crit’Air sans la commander sur Internet. Elle consiste à effectuer directement l’achat auprès du service de délivrance des certificats Qualité de l’Air par courrier. Les documents requis sont relativement les mêmes que lors de l’achat en ligne. Les justificatifs exigés doivent néanmoins être clairs et bien lisibles.
Le coût de la vignette anti-pollution ne change pas et le demandeur reçoit toujours sa facture et son justificatif provisoire à la validation de son achat.
À savoir que le document justificatif reçu par mail est utilisable en cas de contrôle. Il prouve qu’un certificat Crit’Air pour Brive a bien été commandée pour le véhicule concerné. Ainsi, il protège de toutes amendes.
Compte tenu du fait que l’attribution de la vignette pollution se base sur les caractéristiques du véhicule. Il est préférable de mettre les informations de la carte grise à jour avant de commander le certificat Crit’Air. En actualisant ces données, le demandeur est également certain de recevoir sa pastille écologique pour véhicule français à la bonne adresse.
Quelle est la validité de la vignette Crit'Air ?
Une fois reçue par la poste, la vignette Crit’Air est valable pendant toute la durée de vie du véhicule. Elle ne doit être renouvelée que si elle est détériorée ou illisible. Naturellement, une nouvelle éco-pastille est nécessaire lorsque le véhicule change d’immatriculation ou a effectué un rétrofit électrique.