Gennevilliers et ses particularités
La commune de Gennevilliers fait partie du département des Hauts-de-Seine en Île-de-France. Elle se situe à environ 2 km de la capitale en prenant la direction nord-ouest. Ses grandes villes limitrophes sont Épinay-sur-Seine, Argenteuil, Saint-Ouen et l’île de Saint-Denis. La ville s’étend sur 1 164 ha et abrite 48 530 habitants (2019). Ce qui fait d’elle une agglomération parisienne à densité intermédiaire.
Gennevilliers se divise en cinq grands quartiers desservis par des autoroutes, des routes départementales, une route nationale et plusieurs lignes de transports en commun. Les voies ferroviaires, fluviales et maritimes y sont également très développées.
La ville se caractérise par sa situation géographique lui conférant un charme particulier. En effet, étant bâtie sur la rive d’un méandre de la Seine, elle offre un paysage constitué d’îles artificielles, de quais et d’eau calme. Les activités portuaires de la commune sont tantôt un spectacle pour les visiteurs, tantôt une animation distrayante représentant les échanges réalisés à la limite de la terre ferme.
Gennevilliers est un centre urbain comportant une vaste zone d’activité. Même les éléments constitutifs de son paysage urbain sont remarquables, que ce soit dans ses cités-jardins ou ses espaces verts et publics aménagés.
Par ailleurs, cette commune française regorge de monuments et de sites inscrits dans l’inventaire général du patrimoine culturel de la France. À titre d’exemple, on retrouve l’église Sainte-Marie-Madeleine, le collège Pasteur, le parc des Chanteraines, le théâtre de Gennevilliers et sa moquée.
La ville s’engage dans des projets d’économies d’énergie
Comme beaucoup de communes françaises, la ville de Gennevilliers s’efforce d’économiser de l’énergie par tous les moyens. Différentes mesures sont d’ores et déjà prises par les autorités locales afin de limiter au maximum les impacts des hausses des prix de l’énergie. Dans le contexte de la transition écologique et la sécurité de la population face au danger du réchauffement climatique, diverses alternatives sont suggérées aux citoyens pour minimiser les dépenses énergétiques. Même la durée des éclairages publics est limitée pour économiser. Ainsi, avec moins de gaspillage énergétique, il est possible de contrôler les émissions polluantes. De ce fait, consommer de manière responsable permet non seulement de mieux gérer les coûts énergétiques, mais favorise aussi une atmosphère moins polluée.
Ce résultat déjà perceptible est accentué par l’effort des usagers de la route à réduire leurs émissions polluantes respectives. À travers l’éco-conduite, la pollution en provenance des trafics routiers est également en baisse. En prime, prendre part au projet de mise en place du dispositif Crit’Air à Gennevilliers permet de faire un grand pas vers une ville respirable pour 2030.
Pollution de l’air à Gennevilliers : création de zones à faibles émissions (ZFE)
Les services de l’État à Gennevilliers tentent d’allier transition écologique, économie d’énergie et sécurité de la population. En effet, d’après les dernières évaluations réalisées sur la qualité de l’air dans la ville, les résultats sont devenus rarement bons. Les concentrations atmosphériques en particules fines (PM10 et PM2,5) ont beaucoup augmenté et la pollution de l’air est presque persistante. Le niveau de pollution y est donc inquiétant, d’où les multiples dispositions prises par la préfecture et les représentants du ministère de la Transition écologique et solidaire sur les lieux.
Les procédures préfectorales prévues en cas de hausse de la pollution atmosphérique
Étant donné que le suivi de la qualité de l’air est maintenant obligatoire pour toutes les communes françaises. À Gennevilliers, de nombreuses stations de mesure ont été mises en place. Elles ont pour charge de relever quotidiennement les données se rapportant aux concentrations de différents polluants atmosphériques. Lesquels sont principalement le dioxyde d’azote, l’ozone, le dioxyde de soufre et le monoxyde de carbone. Puisqu’une exposition prolongée à ces molécules est néfaste à la santé humaine, un suivi régulier de leur niveau de concentration est effectué tous les jours. Ces informations sont ensuite transmises à la préfecture qui, à son tour, assure le relai pour en aviser l’ensemble de la population. Elle se sert expressément des médias pour accélérer le processus d’information.
En cas de pic de pollution, le préfet émet immédiatement des recommandations pour mettre en garde les personnes sensibles et vulnérables. Deux types d’alerte peuvent être déclenchés lors d’un épisode de pollution :
· Dispositif d’information et de recommandation : lorsque les seuils limites sont dépassés, mais qu’uniquement les sujets sensibles ou vulnérables courent un risque en cas d’exposition de courte durée à la pollution ;
· Dispositif d’alerte : lorsque les seuils recommandés sont dépassés et qu’une courte durée d’exposition aux particules polluantes risquent d’avoir de graves effets néfastes sur la santé de l’ensemble de la population.
Une ZFE-m pour une gestion efficace du trafic
Pour réduire rapidement la pollution à Gennevilliers, le préfet peut décider d’instaurer la circulation différenciée dans la Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m). Il s’agit d’une partie de la ville dans laquelle le stationnement et le transit sont réglementés. L’objectif de cette restriction de la circulation est de réduire au maximum l’influence des véhicules polluants dans la zone en question et d’y limiter le trafic routier. Tous les usagers de la route sont concernés par cette contrainte qui s’applique sur une plage horaire prédéterminée.
La sélection des véhicules autorisés à rouler dans la ZFE-m est basée sur le dispositif Crit’Air. Pour Gennevilliers, uniquement ceux qui sont équipés des vignettes Crit’Air 0, 1, 2 et 3 sont acceptés durant la circulation alternée. Tous les autres véhicules dépourvus de la vignette écologique doivent contourner la zone et attendre l’atténuation de la pollution avant de pouvoir y pénétrer.
Le Certificat Qualité de l’Air et ses modalités
Les règles qui régissent la circulation alternée tiennent compte du Certificat Qualité de l’Air porté par chaque véhicule motorisé. Il s’agit de la même vignette Crit’Air colorée et numérotée indiquant la classe environnementale des véhicules. Cet autocollant circulaire a été justement créé non seulement pour éviter que les véhicules polluants ne dégradent davantage la qualité de l’air en ville. Mais en plus, il fait profiter à son titulaire de quelques privilèges de stationnement et de circulation durant les pics de pollution. Ces avantages peuvent correspondre à une baisse significative du prix du parking en centre-ville ou encore une liberté de circulation dans les ZFE-m, surtout lors d’un épisode de pollution.
Six vignettes Crit’Air ont été créées. Elles sont numérotées de 0 à 5. Ces chiffres font référence à une catégorie spécifique allant du moins polluant au plus polluant.
L’attribution de la catégorie Crit’Air se fait à partir des caractéristiques du véhicule. Parmi les données prises en compte figurent la date de première immatriculation, la motorisation, la norme Euro et le type de carburant.
À noter que tous les types de véhicules motorisés peuvent vérifier leur éligibilité à l’écopastille. Il existe néanmoins quelques exceptions qui confirment la règle, à savoir :
· Les véhicules de secours ;
· Les véhicules prioritaires ;
· Les voitures dont un ou plusieurs passagers sont à mobilité réduite ou possèdent une carte mobilité inclusion (CMI) ;
· Les véhicules d’intervention rapide ;
· Les voitures de déménagement ;
· Les convois exceptionnels ;
· Les poids lourds utilisés pour faciliter les déménagements ;
· Les poids lourds utilisés pour l’approvisionnement des marchés…
D’autres véhicules peuvent déroger à la législation Crit’Air tandis que d’autres ont la possibilité de demander une autorisation spéciale auprès de la préfecture.
Commande de vignette Crit’Air
Avant de décider d’acquérir l’étiquette Crit’Air, il est recommandé de réaliser une simulation via la plateforme du Service public. Le processus est entièrement gratuit et ne prend que quelques minutes tout au plus. Il permet d’avoir un premier aperçu de la vignette pollution destiné au véhicule concerné. Grâce à cette opération, il est possible de savoir si le véhicule est éligible au dispositif Crit’Air ou doit être mis au rebut. Il est toutefois important de savoir que dans certains cas, le produit visible à la fin de la simulation soit différent de celui-ci reçu par la poste. En effet, si le demandeur transmet des preuves de mise en conformité du véhicule lors de sa commande, il est fort probable que le classement du véhicule s’améliore.
L’achat du certificat Crit’Air dédié à Gennevilliers est réalisable par le propriétaire du véhicule ou son loueur. S’il a été enregistré à l’étranger, il sera nécessaire de préciser l’adresse à laquelle il faut expédier le produit au moment de la commande. Mais si le véhicule est immatriculé en France, la vignette est directement envoyée à l’adresse du certificat d’immatriculation. Pour être livré ailleurs, une mise à jour des informations de la carte grise est donc indispensable.
La démarche consiste à remplir un formulaire avec les bonnes caractéristiques du véhicule, finaliser le paiement par carte bancaire et attendre la réception de la vignette Crit’Air par courrier postal.
À noter qu’il est possible de réaliser une commande multiple pour accélérer le processus d’achat. Cette option est idéale pour les flottes de véhicules. Il faut juste veiller à ne commettre aucune faute.
La commande de la vignette anti-pollution peut être émise directement sur le site du Service public, mais elle est aussi réalisable à travers le téléservice d’une société intermédiaire. Dans ce deuxième cas de figure, des frais en sus sont à prévoir.
Une dernière solution est de passer commande aux services de délivrance des certificats Qualité de l’air en y expédiant directement le formulaire renseigné à la main.
À la validation de la commande de vignette anti-pollution, le demandeur reçoit un document provisoire. Ce dernier est utilisable pour prouver aux autorités l’achat effectué. Il est valable jusqu’à ce que le certificat définitif soit reçu par la poste.
Technique de pose de la vignette Crit'Air sur le pare-brise
Pour coller correctement le certificat Crit’Air sur le pare-brise, il est important de suivre quelques étapes simples :
· Essuyer l’intérieur du pare-brise à l’endroit destiné à la pastille, à savoir le côté bas droit, en s’assurant qu’il est bien propre et sec.
· Retirer délicatement le certificat par l’arrière en faisant attention à ne pas déchirer son support.
· Coller l’étiquette sur la surface préalablement nettoyée de manière à la rendre bien lisible.
· Une fois apposée, éviter de repositionner la pastille au risque de la déchirer.
Il arrive que le document soit détérioré ou irrécupérable à la suite d’un changement de pare-brise. Dans ce cas précis, le renouvellement du dispositif est inévitable.
Prix et validité de l’éco-vignette
Le cout de celle-ci équivaut à 3,70 € si le véhicule français et 4,51 € s’il ne l’est pas. Pour le règlement de la commande par courrier, il faut prévoir un chèque approvisionné du même montant.
À la réception de la vignette anti-pollution, elle doit impérativement être collée sur la partie avant du véhicule. Il faut la placer de manière à bien la mettre en évidence. Une fois apposée, elle est valable tant que le véhicule circule. En cas de détérioration ou d’illisibilité des inscriptions figurant sur la vignette Crit’Air, un remplacement est requis.
Sanctions en cas d’infraction
Ne pas porter la vignette pollution lorsqu’elle est exigée dans une ZFE-m constitue une infraction. La sanction correspond à une amende forfaitaire allant de 68 € à 451 €. Le montant peut varier selon le type de véhicule et la gravité de l’infraction. En cas de refus de coopération, le véhicule peut être immobilisé ou pire, envoyé à la fourrière.
